La soirée avec Bliss et Thobias s’est super bien déroulée et je pense que ma chérie était contente. Faut dire, on a bien rigolé, malgré les petites piques de jalousie que je pouvais ressentir quand elle était trop proche de Thobias. Enfin, le couple venait de partir de son côté et je me retrouvais enfin seul avec ma petite amie qui venait de fêter ses vingt-deux ans. Je prenais sa main et je nous dirigeais vers ma voiture vu qu’on est venu tous les deux ensembles dedans. Je la laissais s’installer à sa place tandis que moi je m’installais à la mienne, mettant le contact. Je me tournais alors vers ma petite amie, sourire aux lèvres. « Alors cette petite soirée ? » Je me doutais déjà de sa réponse mais je posais quand même la question. « Enfin, je vais enfin pouvoir te donner ton cadeau… » J’avais fait exprès de ne pas le lui donner avant afin qu’on puisse fêter tous les deux son anniversaire juste ensemble. D’habitude, on passait nos anniversaires ensemble quand on était tous les deux célibataires, puisque c’était ma meilleure amie. Maintenant qu’on est ensemble, les choses ont changé. J’avais un plus large choix de cadeau puisque ça pouvait inclure le genre de cadeau qu’un petit ami faisait à sa copine. Déjà, je savais que c’était pas ici que je le lui donnerai, j’avais prévu le coup. Je la regardais, me mordant légèrement la lèvre inférieure. J’espérais que ça lui plairait en tout cas.

Je n’aurais pas pu rêver un meilleur anniversaire. Contrairement à ce que j’aurais pu penser, j’avais beaucoup aimé rencontrer Thobias. Bien qu’il soit un mauvais joueur et qu’il semblait…très porté sur la chose, il rendait ma meilleure amie heureuse et nous avions passé une bonne soirée tous les quatre, c’était certainement quelque chose que nous devrions refaire. Cependant, j’avais hâte qu’Aidan et moi nous retrouvions tous les deux, parce que c’était bien beau de jouer dans des équipes séparées, mais devoir rester face à lui sans lui faire une cascade de baisers toutes les deux minutes m’avait pas mal manqué. Alors quand nous disions au revoir à Bliss et Thobias, je serrais la main d’Aidan dans la mienne, le suivant jusque sa voiture. Je me sentais un peu fatiguée, mais l’excitation que m’avait procuré notre soirée me m’aurait rendu incapable d’aller déjà me coucher. Je m’installais dans sa voiture en silence, bouclant ma ceinture en soupirant longuement. Alors cette petite soirée ? Je souris et je posais l’album photos que Bliss m’avait offert sur le siège arrière de sa voiture, me tournant vers mon petit ami. « C’était parfait ! On s’est bien amusés, je suis contente d’avoir rencontré Thobias il…n’est pas aussi nul que je l’aurais pensé… » Je ris un peu et je sortais un petit miroir de mon sac à main pour vérifier rapidement mon maquillage quand Aidan me demanda, un large sourire sur les lèvres. Enfin, je vais enfin pouvoir te donner ton cadeau… Je me pinçais la lèvre et je refermais le miroir, hochant la tête, « Owwwwiiiiiii je veux mon cadeaaaaaaaau ! » Je me penchais vers lui pour l’embrasser doucement, murmurant, « Mais avant faut qu’on rentre parce que là tu uses de l’essence pour rien chéri… » Je ris un peu, faisant référence au fait qu’il avait allumé le moteur mais qu’on n’avait pas encore bougé d’un pouce. Bien que…j’avais vraiment hâte hâte hâte de voir quel cadeau il allait m’offrir. J’aimais toujours ses cadeaux de toute façon.

On avait tous passé une bonne soirée tous les quatre et Thobias n’était pas si terrible. Bon, j’avais bien remarqué que Bliss en était devenue accroc et j’espérais qu’elle ne se brulerait pas les ailes. Il faut juste qu’ils fassent attention à ne pas aller trop vite et surtout à ce qu’il ne la blesse pas. Enfin, vainqueur de cette petite soirée avec eux, j’étais quand même content de me retrouver seul avec ma chérie. Vu que c’est son anniversaire, j’avais un petit cadeau à lui donner mais je préférais être seul, question de pudeur. On n’était pas du genre à tout dévoiler et je préférais. Du coup, on s’était installé tous les deux dans la voiture et j’avais mis le contact. « C’était parfait ! On s’est bien amusés, je suis contente d’avoir rencontré Thobias il…n’est pas aussi nul que je l’aurais pensé… » Je souriais, au moins, elle avait une bonne image du copain de sa meilleure amie et de cette façon, les choses seront plus faciles. Je pense que si elle ne l’avait pas aimé, ça aurait été compliqué et la soirée aurait peut-être été gâchée. « La plus contente dans l’histoire, ça doit être Bliss quand même. J’crois elle appréhendait cette rencontre. » Normal en même temps. Elle présentait son copain à ses deux meilleurs amis et nous devions le « juger » pour voir si on l’appréciait ou pas. C’était donc une bonne chose que ça se soit bien passé. Je lui parlais alors du cadeau que je devais lui offrir, parce que je ne l’avais toujours pas fait. « Owwwwiiiiiii je veux mon cadeaaaaaaaau ! » Au moins, elle était pressée de l’avoir et ça faisait plaisir. Elle se pencha vers moi pour m’embrasser tendrement. Aah, ce genre de petit baiser qui requinque immédiatement. « Mais avant faut qu’on rentre parce que là tu uses de l’essence pour rien chéri… » Je souriais, posant une main sur le volant et l’autre sur la boite de vitesse. Bien que ce soit une automatique, je devais quand même me mettre en recul. « C’est bon, c’est bon, on y va ! Par contre, on va pas sur le campus, j’ai un meilleur endroit en tête, si tu le permets. » Je reculais et puis je sortais du parking, me mettant en route vers cette fameuse destination.

Recontrer Thobias était la seule et peut-être l’unique solution pour régler ou apaisé mes problèmes avec Bliss. Et je dois dire que j’étais un peu rassurée maintenant, car je voyais bien que Bliss était heureuse avec lui. Elle n’avait pas la vie facile depuis quelque temps avec tous les problèmes de sa mère alors elle méritait d’avoir un peu de bonheur et si Thobias lui apportait ça… alors tant mieux. J’étais heureuse si elle était heureuse. Malgré tout, j’étais contente de pouvoir passer un peu de temps avec Aidan, juste lui et moi. Avec les examens et tout ça, nous n’avions pas eu l’occasion de passer beaucoup de temps ensemble. Maintenant que tout ça était fini et que nous étions en vacances, j’espérais bien profiter de mon petit ami le plus longtemps possible. La plus contente dans l’histoire, ça doit être Bliss quand même. J’crois elle appréhendait cette rencontre. J’hochais la tête avec un petit sourire, m’approchant pour l’embrasser doucement en lui avouant que j’avais hâte de voir mon cadeau. Habituellement, j’adorais les cadeaux qu’il pouvait me faire et maintenant que nous étions ensemble, j’espérais qu’il ne pensait pas qu’il devait m’en faire des plus beaux. Le plus beau cadeau que je pouvais avoir, c’était d’être avec lui et de dormir contre lui cette nuit. Je lui disais qu’il ferait mieux de démarrer la voiture car il utilisait de l’essence pour rien et il démarra en me disant, C’est bon, c’est bon, on y va ! Par contre, on va pas sur le campus, j’ai un meilleur endroit en tête, si tu le permets. Je tournais le regard vers lui, un peu…étonnée. Un meilleur endroit en tête ? J’étais perplexe et je dois dire que je ne m’y attendais pas. « Mh…okay… » Je souris en coin et je regardais par la vitre, voyant qu’il allait vers le centre-ville de LA soit…qu’il allait à l’opposé du campus. Je fronçais un peu les sourcils, « Où est-ce que tu m’emmènes Aidan ? » Je me pinçais la lèvre et si je ne rêvais pas, il suivait la direction d’Hollywood. « Est-ce qu’on va à Hollywood ? A cette heure ? » Je ris un peu, j’avais du mal à comprendre où est-ce que nous allions et surtout : pourquoi. Mais j’avais hâte de savoir, parce que je sentais que ça allait me plaire.

L’anniversaire s’était très bien déroulé et je pense même que c’était un des meilleurs que Jay avait passé. Enfin, il n’était pas terminé puisque j’avais encore mon cadeau à lui offrir. Chose rassurante qu’on pouvait conclure de cette soirée entre amis, c’était que Thobias n’était pas si… mauvais que ça. Il avait déjà fait du mal à Bliss par le passé et c’était pour cette raison que Jaycee était si craintive. Maintenant elle l’était moins et c’était mieux pour tout le monde. J’espérais même que les confrontations passées entre les deux filles resteraient derrière nous maintenant que tout va mieux. Le contact mis, je nous mettais en route vers une destination que Jaycee ne connaissait pas encore. Et oui, surprise, surprise, je tentais de la surprendre encore une fois. « Mh…okay… » Je souriais et je me mis en direction du centre-ville, vu que je suis obligé d’y passer pour accéder à la colline sur laquelle on s’était retrouvé tous les deux lors de notre week-end il y a quelques mois. « Où est-ce que tu m’emmènes Aidan ? » Je me retenais de sourire de trop, parce que ça pouvait être trop évident. Enfin, j’étais quand même assez secret sur ça mais je ne voulais pas qu’elle devine trop vite. Ca gâcherait la surprise. « Surprise je t’ai dit ! » Non mais oh ! Je reprenais ma concentration sur la route avant qu’elle ne se mette une nouvelle fois à me questionner, ce qui me faisait quand même rire. « Est-ce qu’on va à Hollywood ? A cette heure ? » Je fronçais les sourcils, tournant la tête vers ma petite amie. « Tu verras ! J’aurais su, je t’aurais bandé les yeux ! » avouais-je en rigolant. Ça aurait été une bonne idée en y repensant, mais c’était trop tard maintenant et je devais lui répondre que je ne le lui dirai pas. Je suivais une route qui ne lui donne plus d’indice afin qu’elle ne se doute de rien. Puis au bout d’un moment, je retrouvais la route qui nous permettait d’accéder à cette colline où on avait été, celle qui nous donnait la vue sur Los Angeles et sur le gros Hollywood si bien connu. Je garais la voiture au même endroit et sourire aux lèvres, je me tournais vers Jaycee. « Et voilà, on y est ! » Je coupais le contact et détachais ma ceinture.

C’était toujours comme ça, quand on essayait de me faire une surprise. Je n’arrivais pas à tenir en place et je pouvais cuisiner quelqu’un pendant des heures et des heures jusqu’à ce que je sache de quoi il s’agissait. Parfois, lorsque je faisais ce coup là à mes parents, ils finissaient même par craquer et par me donner mon cadeau en avance ou devoir me dire de quoi il s’agissait. Malheureusement, avec Aidan c’était différent. J’avais beau lui demander, encore et encore, il ne craquait jamais. Dans un sens, c’était bien parce que je pouvais avoir de vraies surprises, mais d’un autre côté, ça avait parfois le don de m’agaçait surtout quand je devais attendre et attendre pour savoir. Alors j’étais là, assise sur ce siège de voiture à guetter quelle route il prenait pour essayer de deviner. Surprise je t’ai dit ! Je cachais un sourire, qui n’arrivait plus à être retenu lorsque je vis que nous allions vers…Hollywood ? Mais toutes les choses là-bas à visiter devaient être fermés à cette heure-ci, non ? Enfin, c’était ce que je me disais et je ne manquais pas de faire la réflexion, lui demandant si nous allions vraiment là-bas. Tu verras ! J’aurais su, je t’aurais bandé les yeux ! J’éclatais de rire et je le regardais en lui tirant la langue, retournant direct mon attention sur le chemin que nous empruntions. Car bizarrement…j’avais l’impression que nous nous éloignions de la ville et ça me semblait un leu louche. Jusqu’à ce que je reconnaisse l’endroit où il avait coupé le moteur de la voiture, se tournant vers moi. Et voilà, on y est ! Je regardais les lumières de la ville qui s’étendaient devant nous, et je tournais le regard vers Aidan. Je sentais directement les larmes me monter aux yeux, sans savoir pourquoi, parce que je n’étais pas triste. Ça devait être des larmes de joie ? « Aidan c’est… » C’était là où tout avait commencé, en fait. Car ça n’avait pas commencé par cette première fois. Ça avait commencé par ce petit baiser que je lui avais volé à peu près trois mois plus tôt alors que nous étions ici. Je me détachais et je me penchais vers lui pour l’embrasser rapidement avant de sortir de la voiture pour aller me mettre près du bord de la falaise, là où nous étions ce soir-là. Je me tournais vers Aidan, un immense sourire aux lèvres, « C’est officiellement notre endroit ici alors ? » Je souris, notre endroit ici, près des lettres Hollywood. C’était la classe, vraiment !

Je n’allais lâcher aucun morceau et elle le savait. Je ne comprenais même pas pourquoi elle tentait encore de me tirer les vers du nez quand il n’y avait aucun moyen de le faire. Mais bon, je comprends sa frustration. Quand on sait qu’on a une surprise qui nous attend sur le lieu de destination, forcément on veut savoir. Mais non, je voulais que ça soit une surprise jusqu’au bout et elle n’arriverait pas à gâcher ça. Du coup, une fois que j’ai réussi à lui faire arrêter de poser des questions, je restais silencieux en me concentrant sur la route. Le trafic n’était pas abondant puisqu’on était en fin de soirée mais on ne sait jamais. Je ne voulais pas gâcher son anniversaire en ayant un accident ( ;___; ) alors je prenais soin de rester à une vitesse raisonnable et je prenais direction vers notre lieu. Après un moment, on se trouvait sur la falaise qui faisait office de colline où on avait échangé notre premier baiser, celui qu’elle m’avait volé lors de notre week-end Hollywood. Je coupais le moteur et je la regardais, sourire aux lèvres. « Aidan c’est… » Elle était sans mot, chose que je voulais faire en fait. Je crois même voir ses yeux briller, ce qui me faisait d’autant plus sourire. Faut croire que j’avais réussi mon coup. Elle m’embrassait alors rapidement avant de sortir de la voiture et s’approcher du bord, regardant la vue qu’on avait devant nous. J’attrapais son cadeau dans la boite à gants et je la rejoignais, cachant ma main dans mon dos. « C’est officiellement notre endroit ici alors ? » Je haussais les épaules, inclinant un peu la tête sur le côté. « Faut croire. C’est ici que… tout a commencé. Et vu qu’on est tranquille, je pensais que c’était le meilleur endroit pour passer un peu de temps ensemble, tous les deux. » Je me pinçais les lèvres, baissant la tête. Inspirant un grand coup, je la relevais pour regarder ma petite amie, lui tendant alors une boite. « Voilà, ton cadeau. » C’était un collier avec un pendentif en forme de cœur. Ce dernier pouvait s’ouvrir et on y découvre deux photos, de nous deux. L’une quand on était plus jeune et qu’on débutait notre amitié et l’autre, prise plus récemment et où on s’embrassait amoureusement. J’avais un peu le trac, espérant qu’elle apprécie ce cadeau.

Franchement, je crois qu’il n’aurait pas pu faire mieux. M’emmener ici ça semblait tellement…significatif. En fait, lorsque je pensais à Aidan et moi et à notre relation amoureuse, je pensais directement à la première nuit que nous avions passé ensemble et je ne pensais pas forcément à ici. Parce que le baiser d’ici, ça avait semblait tellement…naturel. C’est sûr que ça avait tout déclenché cependant. Parce que nous avions recommencé à nous embrasser uniquement en faisant référence à ce baiser d’ici. Je pouvais encore me souvenir de tout ce qu’il m’avait dit alors que nous étions assis le haut de cette immense montagne qui surplombait la ville. Il m’avait dit des choses que jamais personne ne m’avait dites avant. Que j’étais belle, intelligente et que j’étais la fille la plus forte qu’il connaissait mais aussi la plus fragile. Et il avait tellement raison… C’est peut-être à ce moment-là que j’avais pris conscience qu’Aidan était vraiment la seule personne sur cette terre qui me voyait d’une manière aussi belle et… qui me connaissait mieux que quiconque. Plantée devant les lumières de la ville, je me tournais vers lui alors qu’il sortait de la voiture en lui demandant si c’était notre endroit maintenant. Faut croire. C’est ici que… tout a commencé. Et vu qu’on est tranquille, je pensais que c’était le meilleur endroit pour passer un peu de temps ensemble, tous les deux. J’hochais la tête, gardant cet immense sourire de débios sur mon visage. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Je me sentais juste…parfaitement heureuse. Tellement que j’en avais les larmes aux yeux, prête à pleurer à tout moment. Voilà, ton cadeau. Je me mordais la lèvre et je pris la petite boite. Je ris doucement, « Bébé, faut te mettre à genoux pour me demander ma main ! » Je souris, je le taquinais bien sûr. J’ouvrais alors la boite et là… là, c’était le truc de trop. C’était un pendentif juste… juste magnifique et en plus, avec les photos dedans… je ne pus pas m’en empêcher, et je me mis à pleurer. C’était bizarre parce que je n’étais pas du genre à pleurer pour un rien, surtout de joie mais c’était incontrôlable. « Mon amour… il est….il est magnifique…merci… » Je fis un pas vers lui pour attraper ses lèvres, murmurant contre celles-ci, « Tu me le met ? » Je sortais entièrement le pendentif de la boite et je lui tendais, me tournant dos à lui en soulevant mes longs cheveux bruns afin de lui faciliter la tâche.

A la base, Jaycee n’était que ma meilleure amie. Je n’avais aucune attirance pour elle et ça semblait bien marcher. Quand elle m’a embrassé, j’étais premièrement surpris. En fait, je savais pas trop comment le prendre. Elle l’avait fait après que je l’aie complimenté sur ce qu’elle était et… j’avais tout simplement évité d’en parler pour ne pas gâcher notre week-end entre meilleurs amis. Puis quand j’ai foiré mon exam et que je m’étais mis à boire. C’est quand je l’avais vue et qu’on s’est retrouvé à boire tous les deux dans mon lit que j’ai lancé le sujet, au point qu’on s’embrasse de nouveau… et qu’on couche ensemble. C’était sa première fois et on l’avait fait parce qu’elle m’avait embrassé sur cette falaise. Comme quoi, tous les actes qu’on fait ont une répercussion dans le futur. Et notre couple en était tout simplement la preuve. Du coup, ça me semblait être un bon endroit pour passer un peu de temps ensemble. Je la rejoignais sur le bord de la falaise, lui expliquant alors la raison de mon choix pour ce lieu et je décidais de lui donner son cadeau maintenant, en lui tendant la petite boite. « Bébé, faut te mettre à genoux pour me demander ma main ! » Je souriais, rigolant même un peu en secouant la tête. Elle prenait alors la boite, l’ouvrant pour découvrir le pendentif. Et, alors qu’elle le regardait en voyant les photos dedans itou, elle se mit à pleurer, ce qui me déstabilisa dans un premier temps, jusqu’à ce qu’elle se mette à parler. « Mon amour… il est….il est magnifique…merci… » J’étais soulagé, croyant qu’elle était tellement déçue qu’elle en pleurait de tristesse. Elle s’approchait de moi et m’embrassait pour me remercier et là, j’étais d’autant plus soulagé. Ce cadeau lui plaisait vraiment et c’était le but. « Tu me le met ? » me demandait-elle contre mes lèvres. « Bien sûr » Elle se reculait alors et se retournait, prenant ses cheveux dans ses mains pour les soulever de sa nuque. J’avais le collier dans mes mains et je le lui mettais, refermant bien l’attache. « ]Et voilà ! » Je me pinçais les lèvres alors que je la regardais. Gosh, je me demandais, comme toujours, comment j’avais fait pour pas tomber amoureux d’elle avant. Je posais mes mains sur ses hanches, collant mon torse à son dos et glissant ma tête à côté de la sienne. « Encore joyeux anniversaire mon cœur. »

Franchement, je n’aurais pas pu rêver mieux comme cadeau. En même temps, il n’était pas très compliqué de me faire plaisir, car j’étais loin d’être difficile. J’adorais les fringues, j’adorais les bijoux. Oui, surtout les bijoux alors c’était facile de me faire un cadeau. Sauf que ce cadeau avait encore plus de significations à mes yeux. Cette photo de nous adolescents et cet autre photo qui devait dater de quoi, même pas trois semaines… ça représentait un peu l’évolution de notre relation, et ça nous permettait de ne pas oublier qu’avant toute chose, avant d’être amant, nous étions meilleurs amis. Il y avait un double enjeu dans notre relation et il ne fallait pas l’oublier, car si une relation s’effondrait, l’autre suivrait aussi. Je me sentais vraiment bête de pleurer pour un pendentif, mais c’était plus fort que moi, les larmes étaient montées toutes seules à mes yeux sans que je ne puisse les contrôler. J’étais vraiment sensible en ce moment, et je commençais à sérieusement me demander pourquoi car je n’étais pas comme ça d’habitude. Je tendais alors le collier à mon petit ami en me mettant dos à lui pour qu’il me mette son cadeau autour de mon cou. Plus question que je le retire, je comptais bien le garder tout le temps sur moi. Bien sûr Je soulevais mes cheveux et je souris en le voyant accrocher le collier. J’attendais quand même son feu vert pour relâcher mes cheveux, ce que je fis dès qu’il me dit Et voilà ! Je remis correctement mes cheveux en place et j’attrapais le pendentif entre mes doigts pour le regarder un peu plus. Vraiment, qu’il m’offre ce cadeau et en plus, ici… ça me touchais. Sincèrement. Aidan posa ses mains sur mes hanches et mon sourire ne fit que s’agrandir, penchant un peu la tête pour poser ma joue contre la sienne, Encore joyeux anniversaire mon cœur. Je passais mes mains sur ses siennes pour les caresser doucement, ouvrant les yeux pour regarder la ville devant nous. « Qui aurait cru il y a dix ans qu’on serait là… à Hollywood à regarder les lumières de la ville le soir de mon anniversaire… », murmurais-je en riant doucement. C’était vraiment un rêve de petite fille devenu réalité de vivre à Los Angeles. J’inspirais profondément et je tournais le regard vers sa voiture garée à quelques pas de nous. Je me pinçais la lèvre et je regardais Aidan, « J’ai envie que tu me fasses l’amour ici… dans ta voiture ou n’importe… mais ici… » Je me tournais pour être face à lui, passant mes bras autour de son cou en caressant son nez avec le miens.

Je suis un romantique à la base et je veux rendre heureux les gens qui m’entourent. Alors organiser cette petite escapade était quelque chose que je voulais mettre en œuvre pour lui faire plaisir. On était juste tous les deux, dans un endroit reculé de Los Angeles et je venais de lui offrir un cadeau qui me tenait à cœur. C’était un bijou qui représentait notre évolution. On était passé de meilleurs amis à un couple amoureux. Tout avait changé en ce lieu. Si on n’avait pas échangé ce baiser, jamais je ne lui aurai demandé de m’embrasser de nouveau et les sentiments ne seraient pas apparus. On serait toujours au stade amical et on aurait loupé ce bonheur qu’on pouvait se donner l’un et l’autre. Et elle était heureuse de ce cadeau, elle en pleurait même et je me doutais que c’était des larmes de joie puisqu’elle disait qu’il était magnifique. Ca relâchait la pression que je m’étais mis et je me mis à sourire simplement. Je lui attachais à sa demande le collier dans son cou et, une fois fait, je lui indiquais. Elle relâchait ses cheveux alors que je me collais à son dos, posant mes mains sur ses hanches, que je glissais doucement sur son ventre. Mon visage venait se placer à côté du sien, ma joue contre la sienne. Je lui souhaitais alors simplement de nouveau un joyeux anniversaire, avant que ça ne soit plus sa journée. « Qui aurait cru il y a dix ans qu’on serait là… à Hollywood à regarder les lumières de la ville le soir de mon anniversaire… » Je hochais doucement la tête, comprenant où elle voulait en venir. « Ça aurait été juste un rêve. Et on l’a réalisé. » Je regardais devant moi, voyant Los Angeles s’étendre au loin. La vue était vraiment magnifique et on était apaisé. Je resserrais doucement mes bras autour d’elle alors que son visage se tournait vers moi. Je tournais également le mien pour la regarder. « J’ai envie que tu me fasses l’amour ici… dans ta voiture ou n’importe… mais ici… » Un sourire apparaissait de nouveau sur mes lèvres et je m’en mordillais l’inférieure. Elle se retournait vers moi, glissant ses mains autour de mon cou et frôlant son nez contre le mien. « C’est ton anniversaire, tes désirs sont des ordres.. » J’avais toujours envie d’elle de toute façon donc ça n’allait pas être compliqué de la satisfaire. Je capturais alors ses lèvres et j’enroulais mes bras autour d’elle. Je la faisais se reculer pour atteindre ma voiture parce que la voiture, c’était beaucoup plus confortable qu’ici, à même le sol.

Je pense que c’était un des meilleurs anniversaires de ma vie. Enfin, chaque anniversaire était assez exceptionnel puisque à chaque anniversaire, mes parents essayaient de me sortir le grand jeu. Comme ils étaient plutôt du genre à vouloir me gâter à mort, j’étais comblée à chaque anniversaire. Sauf qu’aujourd’hui, ça n’étaient pas mes parents qui m’avaient comblé. C’était Aidan. Et uniquement Aidan. Rien que le fait de m’emmener ici aurait fait de mon anniversaire le plus beau de tous. Hollywood était mon endroit préféré dans le monde entier car c’était… c’était là que tout ce qui me passionnait se passait. Là que je voulais travailler. Et cette colline, ce petit morceau de la ville était mon endroit favori car c’était là que j’avais réalisé qu’Aidan était l’homme qu’il me fallait. Celui qui me connaissait le mieux, celui qui ne me laisserait jamais tomber, qui ne me prendrait jamais pour une conne ou qui m’utiliserait dans son propre intérêt. Car il m’aimait pour ce que j’étais, pour mes qualités mais aussi pour mes défauts. Et maintenant que j’étais là, dans les bras de mon amoureux devant les lumières de la ville, je ne pouvais pas m’empêcher de dire que jamais je n’aurais cru être là un jour. Los Angeles, l’UCLA…C’était vraiment un rêve de petite fille. Ça aurait été juste un rêve. Et on l’a réalisé. J’hochais la tête : c’est vrai, on l’avait réalisée. Et maintenant que j’étais heureuse et amoureuse, j’étais contente qu’Aidan ait décidé de me suivre plusieurs années plus tôt jusqu’en Amérique lorsque nous avions du choisir notre université. Affichant un léger sourire, je demandais alors à mon petit ami de me faire l’amour ici. C’était notre lieu après tout, il fallait bien marquer notre territoire non ? Je me tournais vers lui, les bras autour de son cou alors qu’il caressait son nez avec le mien, me faisant légèrement rire, C’est ton anniversaire, tes désirs sont des ordres.. Il se mordait la lèvre et gosh, qu’est-ce qu’il était beau. Je fermais les yeux quand il attrapa mes lèvres et je glissant mes mains dans sa nuque en prolongeant, le laissant me faire reculer jusque sa voiture, très certainement. Je lâchais ses lèvres pour rire un peu en sentant mon dos buter contre la portière de la voiture, murmurant contre ses lèvres, « Ça devrait être mon anniversaire plus souvent alors… » Je ris à nouveau et je déposais une lignée de baisers le long de sa mâchoire en descendant jusque son cou alors que je cherchais dans mon dos la poignée de la portière pour arriver à l’ouvrir, bien que j’étais trop concentrée à plaquer mes lèvres contre celles d’Aidan avec plus d’envie et de conviction.

Je voulais que ça soit au moins un des meilleurs anniversaires de sa vie pour la simple et bonne raison que, grâce à elle, j’avais passé l’un des meilleurs des miens. Alors c’était la moindre des choses que de lui rendre la pareille. Je l’aimais et je voulais lui montrer en ce jour de ses vingt-deux ans que j’avais encore en tête le tout début de notre histoire. Certes, j’aurais pu prévoir ça pour notre anniversaire mais sachant que j’avais déjà prévu quelque chose, j’avais pensé que ça pouvait le faire pour son anniversaire. Et ça serait en coordination avec son cadeau donc ouais, bonne idée. Rien qu’à voir l’émotion qu’elle avait, je me disais que j’avais bien fait. Elle était heureuse et c’était le but. J’étais collé à elle dans son dos pour regarder la ville et je me sentais bien. Je savais qu’elle aussi. Puis elle me regardait, me demandant de lui faire l’amour. Ça, je pouvais le faire facilement. Alors que son visage était proche du mien, je capturais ses lèvres dans un baiser plein d’envie alors que je l’emmenais vers la voiture. Son dos touchait finalement la voiture et on se stoppait immédiatement. « Ça devrait être mon anniversaire plus souvent alors… » Je souriais contre ses lèvres, elle avait en quelque sorte tort. J’étais toujours à ses petits soins, que ça soit ou non son anniversaire. Aujourd’hui ne changeait pas la chose en fait. « T’sais que je respecte toujours ce que tu veux, peu importe le jour. » Ses baisers descendaient le long de ma mâchoire et je levais la tête pour lui laisser pleinement accès à mon cou. Je commençais à balader mes mains sous son haut, commençant alors à devenir envieux de son corps. J’avais hâte de pouvoir la sentir contre moi, d’avoir cette connexion qui nous était propre. Elle réussit finalement à ouvrir cette porte et je me mis à sourire. « Après vous ! » Je la laissais entrer et je me penchais sans vraiment m’installer sur la banquette. « Laisse-moi te déshabiller avant, ça sera plus simple. » Disons que, quand on est deux dans la voiture, c’est plus compliqué pour se déshabiller et je préférais aller plus vite en retirant son jean maintenant plutôt que de galérer ensuite.

Mes désirs sont des ordres ? Mh, autant dire que j’adorais cette idée. Bon, je n’avais pas trop à me plaindre parce qu’Aidan me traitait toujours comme une petite princesse, mais l’entendre le dire comme ça c’était loin d’être déplaisant. De toute manière, en lui demandant de me faire l’amour ici, je savais très bien qu’il ne pourrait pas me dire non. Je n’avais encore jamais vu Aidan me dire non lorsqu’il s’agissait d’un câlin et c’était plutôt drôle parce que je n’aurais jamais pensé qu’il… aimait autant ce genre de chose lorsque nous n’étions qu’amis. Bon, je me doutais bien qu’en tant que mec, il ne devait pas être très difficile sur la chose mais bon, c’était vraiment un côté de sa personnalité que je découvrais au jour le jour et qui n’en finissait pas de me surprendre. Le dos plaqué contre la portière de voiture, je le regardais alors qu’il me disait, T’sais que je respecte toujours ce que tu veux, peu importe le jour. Je souris en coin et j’hochais la tête : bien sur que je le savais et c’était une des choses que j’aimais le plus chez lui je crois. Le respect qu’il avait pour moi. C’était assez rare de nos jours, venant des hommes d’être un minimum respecté. J’embrassais alors sa mâchoire sans rien ajouter, sentant déjà l’envie monter avec ses mains baladeuse quand j’arrivais enfin à ouvrir la portière, Après vous ! – « Merci bien… » Je souris et je me décollais de lui pour entrer dans la voiture, m’asseyant sur la banquette arrière. Laisse-moi te déshabiller avant, ça sera plus simple. Je me mordais la lèvre en regardant mon petit ami qui s’était penché pour me dire ça et j’haussais les épaules. « J’vais te faire un p’tit strip… » Je souris en coin et je me redressais pour me mettre à genoux sur le siège, les talons collés aux fesses puisqu’une voiture, c’était quand même assez étroit et je commençais à bouger doucement en retirant mon haut que je lançais sur le visage d’Aidan en riant un peu puis je descendais mes mains à mon jean pour le déboutonner, ne le quittant pas du regard en continuant de bouger sensuellement le haut du corps. Je ne savais pas du tout si j’étais ridicule ou si j’arrivais à lui donner un minimum envie. Je me redressais pour pouvoir baisser mon jean et je le balançais du côté du siège passager à l’avant de la voiture, me remettant à genoux en regardant Aidan alors que j’étais en sous-vêtements. Je me mordais la lèvre et j’haussais les épaules, « J’commence à avoir froid mon amour… » Je me demandais comment on allait pouvoir le faire tellement c’était étroit, mais les gens le faisaient bien dans les films, c’était que ça devait être possible, non ?

On se trouvait dans un endroit magnifique et c’était une erreur de ne pas en profiter. Jaycee l’avait bien compris. Alors que je la serrais dans mes bras, son dos contre mon torse, elle me demandait simplement de lui faire l’amour ici. Je n’étais jamais contre me retrouver avec elle intimement, au contraire. J’étais toujours partant et elle le savait. Donc j’avais le sourire aux lèvres quand je me suis mis à l’embrasser, l’emmenant avec moi vers la voiture. Bon, c’était pas le meilleur endroit pour faire l’amour mais c’était un moyen comme un autre de nous sentir encore plus proche. Elle se retrouvait contre la porte arrière de la voiture et pendant qu’elle m’embrassait dans le cou, elle tentait en même temps d’ouvrir la portière. Et c’était chose faite ! L’excitation se faisait de plus en plus présente et je la laissais donc entrer la première afin que les choses intéressantes commencent. « Merci bien… » Elle entrait donc dans la voiture mais je ne la suivais pas. Je me penchais pour lui dire que je l’aiderai à la déshabiller. Seulement, elle n’était pas d’accord, ayant un autre plan en tête. « J’vais te faire un p’tit strip… » Je hochais la tête, me mordant la lèvre inférieure. Elle se mettait alors à genoux sur la banquette, commençant à retirer son haut. Une fois que ce fut fait, elle le lança sur mon visage ce qui me faisait rire. Je le retirais, le déposant sur le siège avant pendant qu’elle s’occupait maintenant de retirer son jean. Quelle idée de mettre un jean quand même, vraiment pas pratique pour les câlins précipités comme ce soir. Une fois retiré, elle le mettait à l’avant et se remettait à genoux. Je restais immobile, la regardant simplement habillée de sous-vêtements. « J’commence à avoir froid mon amour… » Je me mis à rire et je décidais de retirer mon jean maintenant pour qu’on soit tranquille par la suite. Je le mettais à l’avant avec le reste des affaires retirées et je m’installais assis sur la banquette, refermant la porte après moi. « Il est temps de se réchauffer alors. » avouais-je le sourire en coin. Je posais ma main sur sa nuque et j’approchais son visage du mien pour me remettre à l’embrasser. « Cette veste et ce t-shirt me semblent être de trop non… ? » Je me mis à l’embrasser dans le cou glissant ma main le long de sa peau.

Bon, c’est sûr que faire l’amour dans une voiture, ça ne devait pas être pratique du tout, mais on faisait avec ce qu’on avait ! Je n’étais pas trop trop pudique, mais ça n’était pas au point de faire ça dehors alors que n’importe qui pouvait passer et nous voir. De plus, le faire sur l’herbe comme ça…ça n’était pas trop mon kiffe et la voiture n’avait certes pas l’air très confortable, mais c’était comme… un petit fantasme. Quand j’étais vierge, je n’avais pas de fantasme parce que j’avais du mal à…visualiser la chose on va dire. Mais depuis que j’étais avec Aidan, j’essayais d’en chercher, des lieux qui m’exciteraient plus que les autres. Je pense que le faire une fois sous la douche était le fantasme de tout le monde et Aidan l’avait très vite réalisé. Et maintenant que nous étions sur la colline Hollywood avec cette vue imprenable sur la ville…je dois avouer que l’idée de le faire ici me plaisait pas mal. Et Aidan…lui la question ne se posait même pas, je pouvais lui dire dans un ascenseur que j’avais envie de lui, j’étais certaine qu’il le stopperait pour obéir à mes désirs. Une fois dans la voiture, j’étais d’accord sur le fait qu’il fallait qu’on se déshabille avant toute chose. A genoux sur la banquette arrière, je regardais Aidan alors que je me déshabillais tout doucement, bougeant légèrement mon corps comme au rythme d’une musique. Pour une fois que j’avais mis un jean, ça allait nous gêner et une robe aurait été plus pratique. Tant pis. Aidan se rinçait l’œil pendant que je lui faisais mon petit show et une fois en lingerie fine, je lui dis d’un air totalement innocent que je commençais à avoir froid. Pas la peine de lui répéter deux fois qu’il était déjà en train de virer son pantalon pour me rejoindre sur la banquette arrière. Je le regardais faire en me mordant la lèvre et je m’approchais un peu plus de lui, Il est temps de se réchauffer alors. J’hochais la tête avec un petit sourire et je le laissais m’embrasser alors que je posais une main sur son épaule doucement. Lorsqu’il sépara nos lèvres, j’en profitais pour venir m’asseoir à califourchon sur lui, Cette veste et ce t-shirt me semblent être de trop non… ? Je souris et je fermais les yeux en sentant ses lèvres dans mon cou, passant mes mains le long de son torse en les remontant vers ses épaules pour faire glisser sa veste. « Mh… si… faut me retirer ça monsieur Dawkins… » Je souris en coin et je laissais la veste à terre, agrippant son t-shirt pour lui retirer également et le mettre sur les sièges avant comme mes vêtements. « C’est mieux comme ça… » Je me pinçais la lèvre en regardant son torse sur lequel je passais mes mains et je me penchais pour attraper ses lèvres avec une fougue incontrôlée. La température montait, et bordel ce que j’avais envie de lui.

Le faire dans une voiture, c’était assez excitant comme endroit. On l’avait déjà fait dans des endroits plutôt inattendus, et c’était très plaisant. A vrai dire, je ne pensais pas que Jaycee apprécierait autant faire l’amour au point de le faire dans ces endroits-là. Mais je ne me plains pas. Vraiment pas. Et du coup, aujourd’hui – enfin ce soir – c’était dans ma voiture. On ne l’avait encore jamais fait dans la voiture et c’était un peu excitant. Surtout de la manière dont elle m’avait fait part de son envie. Du coup, il ne fallut pas attendre énormément avant de se retrouver dans la voiture, sur la banquette arrière. Je n’entrais pas de suite afin de la laisser se déshabiller et quand ce fut fait, tous les vêtements se retrouvant à l’avant de la voiture, je retirais mon jean pour m’installer à côté de ma petite amie sur la banquette arrière, pouvant finalement fermer la portière. Elle avait froid ? J’allais la réchauffer. Je me mis donc à l’embrasser en attirant son visage près du mien et doucement, elle s’installait à califourchon sur moi. Je glissais ma main dans son dos, le long de sa peau. Je lui indiquais qu’elle pouvait me déshabiller puisque ma veste et mon t-shirt étaient de trop. « Mh… si… faut me retirer ça monsieur Dawkins… » Ses mains glissaient sur mon torse, remontant à mes épaules pour faire glisser ma veste derrière moi. Puis ensuite, elle prenait mon t-shirt pour l’enlever, me laissant torse nu. « C’est mieux comme ça… » Ses mains se baladaient encore sur mon torse et elle se mit à m’embrasser avec fougue. Avait-elle envie de moi ? Je pouvais dire avec certitude que oui, un gros oui. Je remontais mes mains dans son dos pour détacher son soutien-gorge. « Beaucoup mieux.. » J’attrapais encore une fois ses lèvres pour répondre à ses baisers de la même façon. J’avais envie d’elle, vraiment envie d’elle. Déjà pendant le bowling, j’avais ressenti de la jalousie quand elle était trop proche de Thobias et maintenant, je voulais lui montrer qu’elle était à moi, rien qu’à moi. Et il n’y avait rien de tel que faire l’amour pour le lui montrer .

L’avantage avec le fait d’être en couple avec son meilleur ami, c’était que j’osais un peu plus. Je pense que si j’avais perdu ma virginité avec un gars que j’aurais connu depuis seulement quelques mois, je saurais un peu plus me tenir parce que j’aurais peur de paraitre ridicule, peur de passer pour une fille facile ou encore qu’on se moque de moi. Au lieu de ça, je n’hésitais pas à mettre aucun frein à mes pulsions et mes envies. J’avais envie d’Aidan au théâtre ? Alors je le trainais jusqu’aux toilettes au beau milieu du spectacle. J’avais envie de lui ici, sur la colline d’Hollywood ? Et bien je lui demandais de me faire l’amour dans cette voiture. Je n’avais jamais fait ça, mais tant pis. Il fallait bien une première fois à tout non ? Et puis, je dois dire que j’essayais de trainer Aidan dans le plus d’endroit possible en espérant que ça soit la première fois pour lui aussi et que je puisse marquer le coup. Car il m’avait fait l’amour pour la première fois, et c’était toujours une première fois pour moi et l’idée que ça puisse l’être aussi pour Aidan me plaisait un peu. Alors qu’il venait s’assoir sur la banquette arrière pour m’embrasser, je prolongeais en me mettant doucement sur ses genoux, à califourchon sur lui. Je lui retirais alors rapidement sa veste, puis son t-shirt. C’est dingue, mais rien que de le voir torse nu ça me faisait de l’effet. Je me sentais un peu folle et un peu nympho depuis que j’étais avec Aidan mais osef. J’aimais ça. J’étais épanouie et ça faisait du bien. Je frissonnais en sentant ses mains se balader sur ma peau brûlante, remontant jusqu’au haut de mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge. Je me redressais un peu pour l’aider à le retirer, Beaucoup mieux.. Je souris en coin et je me penchais pour attraper ses lèvres à nouveau, glissais mes mains dans sa nuque en les remontant dans ses cheveux. Au bout de quelques minutes de baisers endiablés, je murmurais contre ses lèvres, « T’as une capote dans ton portefeuille.. ? » Je déviais mes baisers autour de sa bouche et je me penchais un peu en arrière pour attraper son jean et regarder dans son portefeuille pour sortir un emballage. Je le posais à côté de nous et je me remis à l’embrasser, collant ma poitrine à son torse en rapprochant aussi son bassin du sien malgré que nous ayons encore nos sous-vêtements car mine de rien, ça me donnait tout de même encore plus envie de lui de sentir son corps contre le mien.

J’avais passé les six dernières années à m’améliorer niveau relations sexuelles et c’était pour cette raison que je faisais tout ce que je faisais à Jaycee. Sérieusement, vous avez cru qu’en ayant aucune expérience je pouvais la satisfaire comme ça ? Et bah non. Du coup, maintenant j’étais opérationnel sur presque tous les points. Bon, y’en a quand même une grande partie que je n’avais pas encore expérimenté mais je voulais apprendre avec Jaycee, je voulais faire le reste de ce que j’avais à apprendre, tester, avec elle. Normal j’ai envie de dire, c’était celle que j’aimais et je voulais partager le plus possible avec elle. Par exemple, le faire dans un lieu public, c’était une première et c’était avec elle que j’avais partagé ce moment. Et je voulais que ça continue encore et encore. Du coup, maintenant on allait le faire dans ma voiture et c’était une première également. Enfin… disons que c’était une semi-première puisque j’avais tenté de le faire avec mon ex quand on était au lycée mais on a pas été jusqu’au bout. Ça s’est stoppé aux préliminaires. Donc je considère qu’on a pas fait ça dans la voiture et que Jaycee va être la première avec qui je partage cette expérience. Elle se mit donc à me déshabiller de ma veste et de mon t-shirt. On était presque à égalité et c’est pour cette raison que, pendant qu’on échange des baisers plus chauds les uns que les autres, je me mis à dégrafer son soutien-gorge. Elle m’aidait donc à le retirer et j’avais sa poitrine juste en face de mon visage et ça serait mentir si je disais que je ne bavais pas. Je glissais mes mains dans son dos, caressant tout ce que je pouvais alors que nos lèvres se retrouvaient pour de nouveaux baisers fougueux. « T’as une capote dans ton portefeuille.. ? » Je hochais la tête, capturant de nouveau ses lèvres puisque j’étais vraiment accro. Elle savait se faire désirer cette fille, c’était une certitude. Ses baisers déviaient à mon plus grand regret alors qu’elle se reculait pour récupérer mon jean devant. Elle attrapait le portefeuille qui se trouvait dans la poche arrière et fouillais dedans pour attraper la capote que j’avais dedans. Quelle bonne idée n’empêche. Parce qu’après l’engueulade qu’on a eue à propos de sa pilule, il était hors de question de coucher sans préservatif. Posé à côté de nous, la capote attendait donc qu’on l’utilise et nous, on reprenait nos baisers fougueux, son corps collé au mien. « C’est ton année de plus qui te rend si… fougueuse ? » Enfin, je ne me plaignais pas, au contraire. Je commençais à en perdre le souffle mais je m’en fichais, j’avais qu’une hâte : aller encore plus loin. Et les sous-vêtements qu’on portait étaient visiblement de trop.

Quand je pensais que deux mois plus tôt, j’étais gênée rien qu’à l’idée de me retrouver nue face à Aidan, aujourd’hui ça ne me faisait absolument plus rien. Je crois que faire l’amour va au-delà du désir physique ou des besoins que le corps a. C’est beaucoup plus que ça, et c’est pour cette raison que je n’avais pas voulu donner ma virginité à n’importe qui. Le fait d’être intime avec lui, c’était un moyen de lui appartenir, c’était le moment de la journée où nous étions le plus proche, où nous ne faisions plus qu’un, plus qu’une seule et même personne. Les gens pouvaient bien rire que je vois ça comme ça, tellement de personnes couchaient avec n’importe qui dès qu’ils en ressentaient le besoin, mais comment peut-on avoir besoin de se sentir si proche d’une personne qu’on connait à peine ? C’était quelque chose qui même maintenant, me dépassait totalement. C’était quelque chose qui devait se faire avec un minimum d’amour, sinon je ne voyais pas trop l’intérêt. On pouvait bien m’appeler fleur bleue, j’assumais totalement ma vision des choses. Alors que ça soit dans une voiture, dans un lit ou dans les toilettes d’un lieu public, le résultat était le même. Ce qui comptait, c’était qu’on soit ensemble. Et il m’avait fait passer une soirée magnifique, que ça soit avec la partie e bowling entre copains ou le fait de m’avoir amené ici…. c’était le plus beau cadeau qu’il avait pu m’offrir. Assise sur lui, j’enchainais les baisers avant de prendre une capote dans son portefeuille. Notre engueulade m’avait servie de leçon et je faisais toujours attention maintenant, surtout que je ne pouvais pas encore reprendre la pilule. C’est ton année de plus qui te rend si… fougueuse ? Je ris doucement et je posais mon front contre le sien en le regardant, haussant les épaules alors que je glissais mes doigts dans ses cheveux. Je me pinçais la lèvre et je murmurais, « Peut-être… ou c’est le lieu qui m’inspire, je ne sais pas… » Je tournais le regard vers la vue que nous avions sur la ville. Gosh, qu’est-ce que c’était beau. On se croyait dans un film, vraiment. Sauf que c’était encore mieux. J’attrapais à nouveau ses lèvres, commençant à frotter doucement mon bassin contre le sien pour lui donner encore plus envie et faire augmenter un peu plus la température ce qui marchait instantanément de mon côté, enchaînant à nouveau les baisers jusqu’à en perdre mon souffle alors que je chuchotais contre ses lèvres, « Si c’est l’âge…imagine ce que ça donnera dans cinq ou dix ans… » Je ris un peu et je resserrais les bras autour de son cou, reprenant mes baisers passionnés en bougeant mon corps sensuellement contre le sien, un léger sourire aux lèvres alors que je sentais bien que ces mouvements ne le laissais vraiment pas indifférent, mais j’aimais faire trainer les choses en longueur histoire de me faire désirer. Parce que mine de rien, les préliminaires étaient une de mes parties préférée de ce genre de moment.

Au fil du temps, je voyais bien que Jay n’avait plus aucune gêne face à moi et ça me faisait plaisir. Ça voulait dire qu’elle prenait plus confiance en elle et en son corps. Oui, il me faisait toujours autant d’effet. J’avais bien vu qu’elle reprenait des formes et ça me faisait d’autant plus plaisir que c’était parce qu’elle était heureuse avec moi. Avec ses soucis de santé récents, je voulais pas qu’elle replonge donc je faisais en sorte que tout aille bien. Et tout allait bien. Tellement bien qu’on avait passé une superbe soirée au bowling et maintenant, on était tous les deux dans ce coin reculé de Los Angeles, s’apprêtant à faire l’amour dans ma voiture. Oui, on allait vraiment bien. Je touchais du bois pour que rien ne nous arrive puisque je voulais garder cette bulle intacte le plus longtemps possible. Du coup, on était pratiquement déshabillé tous les deux et il ne nous restait plus que des sous-vêtements sur le dos. Enfin, je m’occupais bien entendu de retirer le soutien-gorge de ma petite amie afin que sa poitrine soit découverte elle aussi. Ses mains se baladaient sur mon torse et finalement, elle entourait mon cou de ses bras, glissant ses mains dans mes cheveux. Gosh, qu’est-ce que j’aimais ça n’empêche. Je me demandais ce qui la rendait si… fougueuse. Je lui demandais alors si c’était son année de plus vu qu’on était le jour de son anniversaire. Son front contre le mien, elle me répondant en se mordant la lèvre. « Peut-être… ou c’est le lieu qui m’inspire, je ne sais pas… » En même temps qu’elle, je regardais pas la fenêtre pour regarder cette vue qui nous était offerte et, j’dois bien avouer que c’était excitant. Elle reportait son attention sur moi et, alors qu’elle commençait à m’embrasser de nouveau avec cette envie incontrôlable, elle se mettait également à remuer son bassin de façon à ce que ça ne me laisse pas indifférent. Et ça marchait à merveille. « Si c’est l’âge…imagine ce que ça donnera dans cinq ou dix ans… » m’avouait-elle le souffle coupé par nos baisers captivants. Ses bras toujours autour de mon cou, elle reprenait les baisers fougueux et je me laissais simplement faire, emporté par le moment. Mes mains glissaient sur ses cuisses, parcourant sa peau de quelques allers retours avant d’aller au niveau de ses fesses. « J’ose même pas imaginer… » Déjà que là, c’était vraiment chaud, alors si c’était proportionnel à l’âge, ça risquait d’être de plus en plus chaud et j’allais adorer ça. « Je risque d’adorer tes anniversaires si ça continue sur cette lancée. » avouais-je tout sourire avant de reprendre ses lèvres dans un baiser pleins d’envie, à couper le souffle.