jaydan ► happy anniversary baby ♥

Admin Messages : 2381 Date d'inscription : 01/05/2012

Six mois… On en était à six mois. C’était une étape importante de notre relation et il fallait faire les choses bien. Enfin non, la dernière fois qu’on a fait les choses bien, on a eu un accident qui a été dramatique à notre relation amoureuse. Du coup, j’avais en tête de ne plus faire des choses trop élaborées et je préférais qu’on reste dans ma chambre, tranquille sans se prendre la tête. Le champagne, je l’avais déjà mis au frais donc ce n’était pas un souci. J’avais également préparé une bouteille de vin avec quelques chips, des gâteaux. Au pire, il y avait le frigo à notre disposition. J’avais préparé ma chambre de telle façon qu’elle soit un minimum romantique. Un drap à terre avec tout disposé dessus, des bougies disposées un peu partout dans la chambre comme elle adore ça et lumière éteinte pour l’ambiance tamisée. Il ne manquait plus que la principale intéressée. En plus de nos six mois de couple, on fêtait aussi mon embauche dans un journal indépendant de Los Angeles, qui m’avait fait du rentre-dedans professionnel afin que j’intègre leurs rangs. Et j’avais bien sûr accepté. Donc ouais, on avait des choses à fêter et c’était plutôt cool. J’avais hésité à retirer mon t-shirt ou le garder.. Et finalement je le gardais. Quand même. Les choses sérieuses seraient pour après, si on était sage. Mais bon, ça ne nous correspond pas donc on verra. J’avais donc un t-shirt et un pantalon léger, et sans rien pour les pieds. Aller Jay, dépêche qu’on fête notre couple !

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Six mois, c'était juste.. énorme. Moi qui avait peur de comment notre relation tournerait dans le futur, peur de le perdre... six mois après, nous étions toujours ensemble et bien heureux. Bon, il y avait eu des hauts et des bas mais c'est normal dans un couple non ? Au final, je l'aimais et je crois que c'était le plus important. Je pouvais faire n'importe quoi pour lui, et je crois que j'étais même prête à donner ma vie pour lui parce que je ne m'imaginais pas vivre sans Aidan. Il était tout pour moi, mon meilleur ami, mon amoureux, mon confident, celui qui oserait me dire les choses et qui sait qu'il peut me dire n'importe quoi. C'était ça le mieux dans notre relation. On se connaissait déjà par coeur, mais on arrivait encore à se surprendre et c'était ce que je voulais faire ce soir. Il m'avait dit qu'il s'occupait du champagne et du reste, et j'avais demandé à ramener le dessert, et pas n'importe quel dessert, je savais déjà qu'il allait adorer. J'avais donc enfilé un joli bustier et de jolis sous-vêtements dont des portes jarretelles puis une robe bien moulante au dessus histoire de bien marquer le coup quoi. Et encore une fois, je savais que ça allait lui plaire. Je pris la petite boite dans laquelle j'avais mis du chocolat fondu et je sortais de chez les Gammas pour rejoindre la maison des Phis. Une fois au deuxième étage, je toquais à la porte de mon petit ami et j'ouvrais la porte, murmurant alors, « Il parait qu’il y a du champagne ici ? » Je souris et j'entrais dans la chambre, voyant alors toutes les bougies qu'il avait disposé et j'avais le sourire qui grandissait jusqu'aux oreilles. « Oh mon amour.. t'as fait tout ça pour moi ? » Bon, c'était que des bougies okay, mais j'adorais ça et... j'étais juste méga touchée, parce que ça rendait la soirée encore plus romantique.

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Ma chérie à moi, je ne voulais la partager avec personne d’autres. Elle avait des projets ? Et bah non, qu’elle les annule, qu’elle vienne dans ma chambre pour qu’on fête notre demi-anniversaire. Et oui, six mois, la moitié d’un an. Ca passe vite, terriblement vite mais ça me fait pas peur. J’ai trouvé la femme qui fait battre mon cœur en la personne de ma meilleure amie. J’avais besoin d’elle, que ce soit amicalement ou amoureusement. Du coup, on avait tous les deux prévus de se retrouver dans ma chambre pour fêter en toute simplicité ces six mois passés ensemble, bien que ce soit pas la date exacte de notre mise en couple. Notre histoire nous a bien montré qu’on devait éviter de voir trop gros et de faire le jour même. Ca portait malheur, malheureusement. Du coup, drap sur le sol, agrémenté de toute sorte de nourriture et de boisson – vin et champagne – et j’avais mis des bougies. Bien plus que les fois où elle me demande quand on passe la nuit dans ma chambre. Non, là c’était bien plus, juste pour l’occasion. J’entendais enfin frapper à la porte et je me mis à sourire. « Il parait qu’il y a du champagne ici ?» Je souriais en la voyant entrer sa tête par l’ouverture de la porte. Je me levais de mon lit pour la rejoindre, posant mes mains sur chacune de ses hanches afin de l’attirer vers moi. « Oh mon amour.. t'as fait tout ça pour moi ? » Je refermais la porte derrière elle, la verrouillant pour qu’on soit dérangé sous aucun prétexte et je lui accordais enfin la parole. « C’est le bon endroit, aménagé rien que pour toi. Des bougies à gogo, des trucs à grignoter, rien de bien folichon et du vin ainsi que du champagne. J’espère que ça va te plaire. C’était énormément de travail de préparation et.. » Je me mis à rire sur la fin, la connerie étant bien trop grosse pour être crue.

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On avait pas eu tellement de chance à notre dernier anniversaire Aidan et moi. En fait, on en gardait un souvenir assez amer et pour cause : un accident de voiture, la fausse couche d'un bébé dont nous ne connaissions même pas l'existence, une séparation... Oui, le plus dur avait été la séparation et à quel point nous nous étions senti aussi mal après tout ça. Je pensais que j'allais mourir ce soir-là, je priais même pour qu'Aidan n'ait rien de trop grave alors que nous étions bloqués dans cette voiture retournée. Alors je pense que faire simple pour nos six mois en tant sur couple ne serait pas une mauvaise idée. Au moins dans sa chambre chez les phis nous ne risquions pas d'avoir un accident ou quoi que ce soit d'autre. C'était juste lui et moi et c'était juste parfait. C'était également l'occasion de fêter son embauche dans un journal indépendant de la ville ce qu'il était une bonne nouvelle pour sa carrière surtout depuis qu'il ait renoncé à ce stage au New-York Times cet été pour me laisser vivre mon rêve à moi. J'avais donc préparé tout ce qu'il fallait pour le dessert et j'étais en route vers la chambre de mon petit ami. Je toquais à la porte et j'entrais en parlant de Champagne mais mon attention fut tout de suite attirée vers toutes les bougies qu'il avait disposé partout et le draps sur le sol certainement pour s'installer dessus en mangeant. Il commençait vraiment à me connaître, j'adorais les bougies et ce petit côté romantique. Alors que j'étais ébahi devant la transformation de sa chambre, mon petit ami me fit entrer et ferma la porte derrière moi, m'attirant vers lui en redondant sur un faux ton sérieux, « C’est le bon endroit, aménagé rien que pour toi. Des bougies à gogo, des trucs à grignoter, rien de bien folichon et du vin ainsi que du champagne. J’espère que ça va te plaire. C’était énormément de travail de préparation et.. »Je grimaçais en souriant et je lui donnais un petit coup sur l'épaule,« Te fous pas de ma gueule Dawkins ! » Je souris et je passais une main dans sa nuque pour approcher son visage du mien et je l'embrassais doucement, murmurant, « J'ai apporté le dessert.. Il faudra juste le réchauffer un peu.. » Je lui montrais la boîte dans laquelle il y avait le chocolat fondu et je souris en coin, « Tu verras ce qu'il y a dedans quand on y sera, c'est une surprise.. » J'allais poser la boîte sur son bureau et j'en profitais pour retirer mon gilet, laissant alors dévoilée la petite robe que j'avais enfilée rien que pour lui.

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C’était dingue comment une amitié pouvait prendre un tout autre tournant. J’étais tombé éperdument amoureux de ma meilleure amie, celle que j’avais gardé pendant longtemps comme simple amie féminine. Beaucoup nous croyaient en couple alors que c’était pas du tout le cas. Mais après le premier baiser qu’on a échangé sur la colline d’Hollywood, après sa première fois avec moi… Ouais, les choses avaient considérablement changé entre elle et moi, pour le meilleur comme pour le pire. Notre engagement amoureux nous menait à une situation délicate où le meilleur ami était le petit ami. Et que si quelque chose arrivait au petit ami, il était pas possible que son meilleur ami intervienne. C’était un risque qu’on avait choisi. A nos risques et périls, j’ai envie de dire. Mais là, c’était notre anniversaire de couple, on en était à six mois de vie ensemble en tant qu’amoureux et god, ça passait vite. J’avais envie de fêter ça simplement, pour ne pas qu’on vive le même cauchemar que nos deux mois. Du coup, elle s’était occupée de prendre le dessert pendant que je m’occupais du reste. Boissons, de quoi grignoter et l’affaire était dans le sac. Ouais ouais, c’était une bonne soirée à l’horizon, rien que pour nos six mois. Elle était là, enfin, et j’avais refermé la porte derrière elle pour nous enfermer à double tour. Elle était à moi ce soir et à personne d’autre. Personne. « Te fous pas de ma gueule Dawkins ! » Je souriais et je la laissais approcher son visage du mien pour échanger un tendre baiser. J’enroulais mes bras autour de sa taille pour apprécier sa présence contre moi et puis finalement, elle se détachait de mon étreinte. « J'ai apporté le dessert.. Il faudra juste le réchauffer un peu.. » Je souriais en hochant la tête. « Y’a pas de soucis pour ça. » Elle me montrait cette fameuse boite, celle qui contenait le dessert. « Tu verras ce qu'il y a dedans quand on y sera, c'est une surprise.. » Elle allait le poser sur bureau, et ensuite elle retirait son manteau. Je me pinçais la lèvre, la regardant de haut en bas, complètement fan de sa robe actuelle. « T’es magnifique.. J’ai envie de passer directement au dessert en te voyant comme ça. Mais bon. On a toute la soirée, soyons sage un peu… » Je lui proposais de s’installer sur le drap mis pour l’occasion au sol afin qu’on commence notre soirée comme il se doit.

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On avait fait beaucoup de pique-nique dans notre vie avec Aidan. Ou du moins, depuis que nous étions amis, nous en avions souvent fait. Mais ça n’avait jamais été aussi romantique que ça. Du moins, il ne me semblait pas qu’il ait déjà sortie le grand jeu comme ça. Okay, il n’avait fait qu’allumer quelques bougies et les disposer un peu partout dans sa chambre. Il avait sorti quelques trucs à manger et des draps pour se poser à terre, mais c’était exactement le genre de rendez-vous que j’aimais. Simple, mais romantique. Pas besoin de faire les choses en grand pour m’impressionner, surtout quand il s’agissait d’Aidan. Il pouvait faire le rendez-vous le plus pourri au monde que je serais quand même heureuse parce que je passerais du temps avec lui. Je lui expliquais donc que ce qui se trouvait dans la boite était notre dessert et qu’il voudrait le réchauffer un peu avant de le manger. Ouais parce que le chocolat liquide, c’était encore meilleur lorsqu’il était chaud. « Y’a pas de soucis pour ça. » Je posais la boite sur son bureau, je savais que cette petite surprise allait lui plaire. Je retirais également mon gilet parce qu’il faisait clairement meilleur dans sa chambre, laissant découvrir une belle petite robe qui allait, j’en étais sûre, également lui plaire. « T’es magnifique.. J’ai envie de passer directement au dessert en te voyant comme ça. Mais bon. On a toute la soirée, soyons sage un peu… » Je souris en coin et je venais m’asseoir sur les draps, me tournant pour sortir du petit frigo la bouteille de champagne qu’il m’avait promis. « Ouais, gardons le meilleur pour la fin ! », lançais-je en riant un peu. J’ouvrais la bouteille de champagne et je versais dans les deux coupes, « Donc… on trinque à quoi en premier ? Nos six mois ? Et ensuite on trinque pour ton boulot ! » Je souris et je lui tendais la coupe de champagne, levant la mienne pour trinquer, « Donc à nous… et j’suis vraiment heureuse qu’on soit arrivés là… et j’espère qu’on fêtera encore et encore et encore pleins d’autres anniversaires comme ça… et j’t’aime…. Vraiment très très fort… » Je souris et je me penchais un peu pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de me redresser pour boire une gorgée de ma coupe de champagne.

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Notre force c’était notre amitié. Sans ça, on ne serait pas le couple qu’on est actuellement. Donc quelque part, toutes ces années passées sans que rien ne se passe sentimentalement parlant étaient bénéfiques. Oui, on était plus proche que jamais et j’espérais vraiment qu’en dépit de toutes les crises qu’on a pu avoir, on restera toujours aussi proche. Je commençais à penser réellement qu’elle était mon âme sœur. Celle qui serait là au bon moment. Le destin a voulu qu’on se retrouve à être amis, puis meilleurs amis avant de se trouver comme amoureux transits. C’est comme ça que je savais ce qu’elle aimait sans avoir à lui demander. Les surprises sont d’autant plus réussies. Bon, on va éviter de mentionner le dernier anniversaire qu’on a fêté et on se contentera à présent d’anniversaires simples. Les six mois, la première année… la seconde et ainsi de suite. Pas plus, pas moins. Le strict nécessaire. La boite du dessert posée sur le bureau, elle se mettait ensuite à retirer son manteau pour me laisser découvrir sa robe qu’elle portait. Une robe magnifique qui épousait parfaitement les courbes de son corps. Forcément, j’avais envie de ne faire qu’une bouchée d’elle mais j’allais me retenir, pour qu’on apprécie notre soirée le plus possible. « Ouais, gardons le meilleur pour la fin ! » Je lui souriais et je lui proposais de s’installer sur le drap et j’en faisais de même. Elle attrapait la bouteille de champagne dans le mini frigo et remplissait deux coupes avec la boisson alcoolisée. « Donc… on trinque à quoi en premier ? Nos six mois ? Et ensuite on trinque pour ton boulot ! » J’attrapais la coupe de champagne qu’elle me tendait en hochant la tête. C’était un bon programme de trinque. « Ca me va. Nos six mois et mon boulot. » Elle levait alors son verre, portant un petit toast sur notre couple. « Donc à nous… et j’suis vraiment heureuse qu’on soit arrivés là… et j’espère qu’on fêtera encore et encore et encore pleins d’autres anniversaires comme ça… et j’t’aime…. Vraiment très très fort… » Je souriais et je la laissais m’embrasser tendrement avant de se redresser pour boire une gorgée de champagne. « Après tout… on revient quand même de loin et j’suis fier de t’avoir comme petite amie. J’suis ton premier fan, professionnellement parlant et je t’aime. J’t’aime gros comme ça ! » J’écartais mes bras très largement pour simuler une taille, même si on sait bien tous les deux que c’est pas représentable l’amour qu’on pouvait éprouver l’un pour l’autre.

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C’est clair qu’en six mois, nous nous en avions vécu des choses. Ça m’arrivait souvent de me demander ce qui se serait passé si nous n’avions pas bu ce soir-là. Est-ce qu’on aurait quand même fini par coucher ensemble à un moment ou à un autre ? Car l’élément déclencheur n’était pas que l’alcool, c’était surtout le baiser que nous avions échangé sur la colline d’Hollywood. En fait, c’était ce soir-là précisément que je m’étais rendu compte qu’Aidan était le seul en qui je pouvais réellement avoir confiance. Les sentiments étaient venus après, mais c’était vraiment à ce moment-là que j’avais compris qu’il était peut-être plus spécial que ce que je pensais. Notre première fois n’avait fait qu’accentuer ce sentiment et la confusion dans nos deux esprits. Au final, nous étions toujours ensemble six mois plus tard et plus amoureux que jamais. J’étais enfin heureuse malgré tous les problèmes que j’avais eus avec ma famille, avec ma sœur en particulier. J’avais réussi à soigner ma boulimie, je prenais un réel plaisir à manger et quand je voyais les repas qu’Aidan me préparait, on voyait bien qu’il était ravis de me voir retrouver l’appétit. Et tout ça, c’était grâce à lui. Assise sur les draps, je lui tendais un verre de champagne en lui expliquant dans quel ordre nous allions trinquer car nous avions deux choses à fêter. « Ca me va. Nos six mois et mon boulot. » J’hochais la tête et je levais mon verre, lui disant que je l’aimais et que j’étais vraiment heureuse avec lui. J’espérais qu’on puisse fêter nos un an, puis nos deux ans, nos trois ans et ça, jusqu’à encore longtemps. Je me penchais pour déposer un baiser sur ses lèvres puis je bus une gorgée, « Après tout… on revient quand même de loin et j’suis fier de t’avoir comme petite amie. J’suis ton premier fan, professionnellement parlant et je t’aime. J’t’aime gros comme ça ! » J’éclatais de rire en le voyant faire, il écartait les bras le plus possible. « Gros comme ça ? » Je fis une petite mine déçue et je venais m’asseoir à côté de lui, parce que c’était plus simple pour l’embrasser, ce que je fis avec un petit sourire aux lèvres, murmurant entre deux baisers, « Moi j’t’aime gros comme le campus… » Je souris un peu et je l’embrassais à nouveau, murmurant à nouveau, « Non… gros comme Los Angeles ! » J’éclatais de rire et je me redressais un peu, on aurait dit deux gamins amoureux.

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Dire que pendant des années, j’avais jamais considéré Jaycee comme une potentielle petite amie. C’était étrange, je ne me sentais pas attiré vers elle comme à un aimant. C’était ma meilleure amie, voilà tout. Puis il y a eu ce baiser échangé qui a déclenché cette réaction en chaine qui fait qu’on en est là aujourd’hui. Elle et moi, heureux en couple, pour notre sixième moi ensemble. C’était vraiment bon de se sentir proche comme ça de la femme qu’on aime. Des fois, il peut y avoir des sentiments sans réelle fusion entre les deux personnes. Mais nous si, on avait cette fusion qu’on avait développé par notre amitié pendant des années. Du coup on était complémentaire, une seule personne et c’était agréable dans une relation. Bien sûr, je savais encore la surprendre en faisant des surprises de temps à autres. Ce n’est pas parce qu’on se connait par cœur que ce n’est pas possible, au contraire. On pense bien le prouver. On était donc tous les deux installés sur le sol de ma chambre, sur le drap que j’avais disposé pour l’occasion. Elle nous avait servi deux coupes de champagne afin qu’on commence à porter un toast pour nos six mois, ainsi que pour le job que j’avais décroché grâce à une femme du journal en question qui est venue m’aborder pour me faire intégrer les rangs de son entreprise. Je n’avais évidemment pas dire non à une telle opportunité, ce serait carrément regrettable. Donc oui, on avait ça à fêter, et on commençait par nos six mois. Je lui expliquais alors que j’étais fier d’elle, de son parcours professionnel et que, mine de rien, je l’aimais énormément. Comme les enfants le disent, « gros comme ça » en faisant un geste où on désigne quelque chose de gros. « Gros comme ça ? » qu’elle me demandait alors qu’elle s’installait à côté de moi, collée à mon corps. Elle se mettait donc à m’embrasser de quelques baisers et entre deux, elle se mettait aussi à parler. « Moi j’t’aime gros comme le campus… » Je souriais en lui rendant ses baisers tendrement. Finalement, elle se redressait pour m’avouer « Non… gros comme Los Angeles ! » Je me mis à sourire et, alors qu’elle s’était un peu éloignée en se redressant, je me penchais vers elle, mes lèvres presque collées aux siennes pour lui dire « Gros comme le Canada.. » Je posais mes lèvres sur les siennes, glissant ma main dans sa nuque pour intensifier ce baiser avant de le rompre. « Donc, je t’aime. » avouais-je en souriant avant de me redresser, attrapant ma coupe de champagne en la levant puis je buvais une gorgée.

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Je pouvais facilement dire que j'étais heureuse. J'avais toujours pensé qu'avoir un petit ami ne pouvait pas forcément rendre quelqu'un d'heureux à ce point. Combien de fois est-ce que je m'étais moqué de toutes ses filles fleurs bleues qui planaient complètement parce qu'elles étaient amoureuses ? Je crois que je me moquais d'elles uniquement parce que je ne savais pas ce que ça faisait d'être amoureuse. Aujourd'hui je savais, et je faisais partie de ces filles qui souriait comme une débile dès que je voyais qu'Aidan m'avait envoyé un SMS, dès que je le voyais, dès que j'entendais le son de sa voix ou que je sentais ses lèvres se poser dans mon cou le matin pour le réveiller. Et je serais pour toujours reconnaissante à Aidan, même si il n'y pouvais rien, de me faire connaître ça. Je pensais sincèrement que je pourrais passer ma vie avec lui. Certes nous étions jeunes mais nous nous connaissions depuis tellement longtemps que d'imaginer une vie dans lui à mes côtés me faisait affreusement peut. Avant c'était juste en temps qu'ami, juste sa présence dans ma vie qui était importante mais aujourd'hui.. Je ne me voyais pas avec quelqu'un d'autre qu'avec lui. Je ne m'imaginais pas le voir avec une autre non plus, fonder une famille avec une autre femme... Surtout sachant que nous aurions dû avoir un bébé lui et moi. Le voit ouvrir les bras pour me montrer comment il m'aimait le fit sourire jusqu'aux oreilles et je m'étais rapprochée de lui pour l'embrasser en lui expliquant entre deux baisers contre ses lèvres que je l'aimais comme Los Angeles qui était une grosse ville quand même. Je m'étais redressée pour boire une gorgée de mon champagne et c'est Aidan qui se pencha pour me murmurer près de mes lèvres, « Gros comme le Canada.. » Je souris en coin, « Okay okay t'as gagné tu m'aimes plus ! » Je ris un peu, bien sur je l'aimais tout autant mais on allait pas jouer à ça toute la soirée. Je fermais les yeux et je prolongeais un peu son baiser avant qu'il ne continue, « Donc, je t’aime. » Je déposais un baiser sur son menton, « J't'aime aussi.. » . Je me penchais pour poser la coupe de champagne à côté de moi, attrapant au passage une poignée de chips. Je m'allongeais alors, posant ma tête sur ses cuisses pour le regarder en grignotant mes chips comme une petite fille. « On a que ça à manger ? », demandais-je avec un petit sourire aux lèvres, ayant une petite envie de le taquiner. Je repris alors mon sérieux, « Et avec ton père ça va mieux..? » Je lui tendais une chips en l'amenant près de sa bouche. Je ne voulais pas qu'il se fâche parce que son père, c'était une question fâcheuse en ce moment mais bon.. J'essayais de me tenir au courant quand même parce que je trouvais ça triste qu'ils ne se parlent plus comme avant. En plus il risquait de bientôt se marier non..? J'adorais les mariages et j'espère qu'Aidan accepterait d'y aller pour que je l'accompagne.

Admin Messages : 2381 Date d'inscription : 01/05/2012

J’avais déjà connu des relations assez longues, j’dois bien l’avouer. Mais aucune n’équivalait celle que j’entretenais avec Jaycee. Enfin, je préférais pas comparer, c’était loin d’être mon genre. J’dis juste que notre relation était assez différente de toutes celles que j’avais eues. Quelque part, c’était bien non ? Enfin, je sais bien que je ne suis pas objectif vu que je suis éperdument amoureux d’elle et que je ne me vois pas ne pas être en couple avec elle. Plus maintenant. C’était donc normal qu’on fête nos six mois ensemble, d’une façon la plus simple possible pour éviter les événements tragiques qui pouvaient arriver n'importe quand lorsqu’on est en dehors de nos chambres. Et du coup, comme à notre habitude, on se taquinait. Là, c’était sur comment on s’aimait. J’avais commencé à dire « gros comme ça » en écartant mes bras mais elle commençait à agrandir la grosseur et j’finissais par dire gros comme le Canada, notre pays natal. « Okay okay t'as gagné tu m'aimes plus ! » Je souriais, alors victorieux. Même si je savais pertinemment qu’elle m’aimait tout autant. Notre amour était égal et il n’y avait pas la compétition idiote du « je t’aime le plus ». J’en concluais que je l’aimais et c’était réglé. « J't'aime aussi.. » Rien que ces mots-là me faisaient du bien. Elle posait alors sa coupe de champagne à côté d’elle et attrapait une poignée de chips avant de venir s’installer, la tête sur mes cuisses. Je buvais une autre gorgée de champagne avant de poser à mon tour ma coupe au sol. « On a que ça à manger ? » Je fronçais les sourcils avant de piquer quelques chips dans sa poignée pour les avaler presque aussitôt. « Ouais, et alors ? Qu’est-ce que tu vas faire ? » disais-je pour répondre à sa taquinerie. Parce que je la connaissais ma petite amie et je savais bien qu’il s’agissait de taquinerie. Mais je voyais son visage devenir plus sérieux et je redoutais une question que je n’allais pas aimer. « Et avec ton père ça va mieux..? » J’arrêtais de mâcher ce que j’avais dans la bouche avant de reprendre pour avaler le tout. Mes yeux s’étaient posés sur elle et je savais pas quoi lui répondre. Bien sûr que non ça va pas mieux, j’arrive pas à lui parler correctement. J’ai envie… Mais j’ai un blocage. Je lui en veux et j’ai envie de lui faire comprendre qu’il a déconné en me disant tout de suite pour le mariage plutôt que m’annoncer progressivement les choses. « C’est au point mort on va dire. » Je n’avais pas description plus claire de la situation. Ça n’avançait pas, c’est tout.

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J’avais envie de le taquiner un peu. Ouais, il avait fait un super truc méga romantique et vraiment, ça me faisait fondre, ça me faisait sourire jusqu’aux oreilles comme une petite fille. Mais j’étais moi, et il était lui. Enfin… nous étions nous, et le truc, c’était qu’on adorait se lancer des petits regards taquins ou même se taquiner tout court. Heureusement, Aidan me connaissait et il savait que je marchais comme ça, tout comme je le savais de son côté. En fait, j’avais souvent l’impression de redevenir une petite fille quand j’étais avec lui, j’étais capable de faire des trucs fous comme balancer ses vêtements sur un arbre par exemple, comme au début de notre relation. C’était un sentiment assez nouveau que j’adorais, alors je ne me privais pas lorsque j’étais avec lui. Allongée sur le drap, la tête sur ses cuisses je regardais mon petit ami avec une poignée de chips en lui demandant s’il n’y avait que ça à manger. Il piqua une de mes chips et je grimaçais pour lui montrer mon mécontentement quand il répondit, « Ouais, et alors ? Qu’est-ce que tu vas faire ? » Je souris en coin et j’haussais les épaules, mangeant une chips en répondant immédiatement, « J’sais pas, te priver de dessert ? » Je souris en coin et je continuais de manger, finissant par lui demander comment ça allait avec son père. J’osais espérer que parce que son père savait pour l’accident et la fausse couche, il allait se rapprocher de son fils ou du moins insister pour qu’ils reprennent un meilleur contact, comme avant. « C’est au point mort on va dire. »Je me pinçais la lèvre et je remontais ma main libre sur sa joue pour la caresser doucement, « Comment ça se fait.. ? Il devait pas venir quand il a su pour l’accident… ? » Je soupirais et je mangeais le reste de mes chips dans ma main,« Promet moi que tu seras quand même avec lui pour Thanksgiving… ça serait même l’occasion d’enfin rencontrer ta future belle-mère… ? » C’est vrai, c’était important qu’il la rencontrer malgré tout, ça aiderait peut-être à apaiser enfin toutes ces tensions.

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Je n’avais pas prévu grand-chose à manger pour plusieurs raisons. La première, je savais que je voulais passer directement au dessert, mais elle nous en laissera pas l’occasion. Donc au lieu de prévoir un grand buffet, je préférais voir simple et des chips c’était parfait. La seconde, c’était que c’était pratique. Faut bien l’avouer, le paquet de chips tu l’ouvres, tu le refermes et puis basta. T’en manges quand t’en as envie, y’a pas de soucis. Alors ouais, c’était stratégique de toute façon. Mais elle n’avait pas l’air d’apprécier tout ça et je lui demandais donc ce qu’elle allait faire. Elle était allongée sur mes cuisses avec une poignée de ces tranches de pomme de terre dans les mains. Je lui en piquais une pour la provoquer, allant donc avec mes dires. « J’sais pas, te priver de dessert ? » Je faisais une mine choquée alors que j’avais baissé la tête pour la regarder. C’était drôle vu qu’on se voyait à l’envers du coup, mais on s’en fichait pas mal. « Tu n’oserais pas. T’en as envie du dessert toi aussi… très envie même, j’en mets ma main à couper. » On savait tous les deux pertinemment qu’on avait hâte d’y être. Mais c’était mieux de passer un peu de temps ensemble, câlins comme on est avant de passer à la prochaine étape de la soirée. Je me penchais alors pour déposer mes lèvres sur les siennes avant de me redresser pour aller piocher ma propre poignée de chips dans le paquet. Mais bon, on allait pas se taquiner indéfiniment, elle se mit à parler de mon père. Mon père aka le sujet assez tabou du moment, malgré les efforts fournis quand je l’ai mis au courant de l’accident de voiture et les conséquences qu’il y a eu. « Comment ça se fait.. ? Il devait pas venir quand il a su pour l’accident… ? » Je haussais les épaules, c’était assez compliqué je dois bien l’avouer. « Promet moi que tu seras quand même avec lui pour Thanksgiving… ça serait même l’occasion d’enfin rencontrer ta future belle-mère… ? » Je me mettais à sourire, elle était vraiment irréductible. Mais bon, je l’aimais comme ça après tout, donc je ne l’échangerai pour rien au monde. « Il pouvait pas avec le boulot. Son patron ne l’a pas laissé prendre des congés donc on a parlé de quand je viendrai au Canada et donc ouais, Thanksgiving. On verra quand on y sera mais j’dois bien t’avouer qu’il me manque… Et s’il se précipite comme ça, c’est qu’elle doit en valoir le coup, non ? » J’étais assez insécure quand il s’agissait de mon père et de sa relation avec sa nouvelle fiancée.

Admin Messages : 2381 Date d'inscription : 01/05/2012

« Tu n’oserais pas. T’en as envie du dessert toi aussi… très envie même, j’en mets ma main à couper. » Je me mordais la lèvre : il y a encore quelques mois, j’aurais directement rougis après qu’il m’ait dit ça. Quand je me rappelais à quel point j’avais pu être timide avec Aidan, ça me faisait bizarre parce que j’arrivais de plus en plus à me libérer et ça me faisait du bien. Au fond, avoir perdu ma virginité m’avait permis de gagner en assurance et en timidité. Non pas que j’étais timide et encore heureux vu le métier que je voulais faire, mais au niveau plus… intime je l’étais. J’étais du genre à rougir comme une tomate tellement ça me gênait qu’on puisse me voir en sous vêtement. Et aujourd’hui, je me promenais avec des robes bien moulantes et des dessous très sexy en dessous, comme ce soir. Tout ça pour faire plaisir à mon homme, comme quoi il ne leur fallait pas grand-chose. Enfin bref, il avait raison, j’avais hâte moi aussi d’être au dessert alors pas question de l’en priver. On finit alors par parler de son père, sujet assez tabou et je n’avais vraiment pas peur de me disputer avec lui : après tout, ça faisait des mois que je le bassinais encore et encore pour qu’il fasse un pas vers son père et on s’était disputés plus d’une fois à ce sujet. Heureusement, ma question le fit sourire et pas grincer des dents, c’était déjà ça. « Il pouvait pas avec le boulot. Son patron ne l’a pas laissé prendre des congés donc on a parlé de quand je viendrai au Canada et donc ouais, Thanksgiving. On verra quand on y sera mais j’dois bien t’avouer qu’il me manque… Et s’il se précipite comme ça, c’est qu’elle doit en valoir le coup, non ? » Je souris en coin et j’hochais la tête. Je sentais que les réconciliations étaient imminentes. « J’suis sûre que ton père est pas le genre à prendre ce genre de décision sur un coup de tête… elle doit valoir le coup et il doit l’aimer beaucoup.. » Je souris et j’attrapais le col de son t-shirt pour qu’il se penche vers moi et que je puisse approcher ses lèvres des miennes. Je l’embrassais doucement et j’ajoutais, « C’est sûr qu’elle pourra jamais remplacer ta mère… mais elle pourrait t’aider et te donner les conseils que tu ne peux plus avoir de ta mère si un jour tu en as besoin… » C’est vrai, une maman c’est important pour aider ses enfants. Je passais ma langue entre mes lèvres et je ris un peu, « Tes lèvres ont un petit goût salé, c’est malin ça ! » Je tournais la tête pour prendre une nouvelle poignée de chips. Le truc bien gras, mais tant pis, je n’avais pas besoin de surveiller ma ligne après tout.

Admin Messages : 2381 Date d'inscription : 01/05/2012

Je savais pertinemment qu’elle avait envie du dessert… vu comment j’en avais envie également. Surtout qu’elle avait ramené une boite qu’il fallait réchauffer quand on y serait et j’avais juste hâte de savoir ce que c’était. Elle, elle avait beau le savoir, ça devait également lui donner trèèès envie d’y être. Enfin, j’espérais bien que ça soit le cas et son mutisme suite à ce que j’ai dit me le prouvait à moitié mais me le prouvait quand même. J’étais fier quand même de la connaitre assez pour me rendre compte que je l’avais rendue accro et moins timide quant au sport de lit. Faut dire, c’était pas gagné, elle qui préférait le faire dans la pénombre de la chambre. Maintenant, elle se pointait avec des nouveaux sous-vêtements à chaque fois. Ouais, j’étais dingue de ma petite amie. Mais bon, elle le savait de toute façon, donc rien ne servait de s’attarder sur le sujet et on passait au sujet de mon père. « J’suis sûre que ton père est pas le genre à prendre ce genre de décision sur un coup de tête… elle doit valoir le coup et il doit l’aimer beaucoup.. » Je hochais la tête, sachant bien qu’elle a raison. Il n’était pas du genre à s’engager sur un coup de tête. C’était réfléchi tout ça et je sais que je dois lui faire confiance sur cette décision. Même si j’ai mal réagi au début, j’ai besoin de mon père, surtout après tout ce qui s’est passé et Thanksgiving me semblait être la meilleure journée pour le pardonner. Elle attrapait mon t-shirt sans que j’ai le temps de dire quoique ce soit pour coller ses lèvres aux miennes, pour ensuite me laisser libre de me redresser. Je ne pouvais m’empêcher de sourire à cette action spontanée. « C’est sûr qu’elle pourra jamais remplacer ta mère… mais elle pourrait t’aider et te donner les conseils que tu ne peux plus avoir de ta mère si un jour tu en as besoin… » Je hochais une nouvelle fois la tête. Elle avait dû réfléchir à cette situation pendant longtemps pour me sortir tout ça comme ça. Ou alors, elle est vraiment plus que géniale. « J’ai jamais eu peur qu’elle remplace ma mère… Ma mère, c’est ma mère. Mais juste… J’veux veiller sur mon père. Il n’est pas pauvre, il a des biens et j’veux pas qu’une femme venue de nulle part lui retire tout ça. M’enfin… Et puis, t’sais que ta mère est là quand j’ai besoin d’une figure féminine. » Je lui souriais avant de manger une nouvelle chips. « Tes lèvres ont un petit goût salé, c’est malin ça ! » J’étais choqué, vraiment choqué. Du moins, j’en avais l’air. « Tu rigoles ? C’est toi qui les as, t’arrêtes pas d’en manger depuis tout à l’heure ! » disais-je en rigolant. Je lui prenais les chips de la main pour l’en éloigner. « Stop, ça suffit pour ce soir ! On passe au dessert ! » Ouais, j’étais impatient, et je ne m’en cachais pas.

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C’est vrai que j’avais souvent pensé à ce qu’Aidan pouvait bien ressentir en sachant que son père allait se marier. Certes, la mort de sa mère remontait à un petit bout de temps maintenant, mais ça devait être quand même tellement difficile à accepter. J’veux dire… c’est jamais facile d’accepter une belle mère et encore moins quand on a été privé d’une mère presque toute sa vie comme Aidan. Il pouvait avoir peur que son père oublie sa mère, qu’il arrête d’aller au cimetière par exemple. « J’ai jamais eu peur qu’elle remplace ma mère… Ma mère, c’est ma mère. Mais juste… J’veux veiller sur mon père. Il n’est pas pauvre, il a des biens et j’veux pas qu’une femme venue de nulle part lui retire tout ça. M’enfin… Et puis, t’sais que ta mère est là quand j’ai besoin d’une figure féminine. » J’hochais la tête avec un petit sourire, je comprenais parfaitement ce qui lui faisait peur. Et sa dernière phrase me fit même rire. C’est vrai que ma mère avait toujours essayé d’être sa figure maternelle, et elle l’aimait beaucoup, presque comme un fils je pense. Je lui parlais ensuite du fait qu’il avait les lèvres salées, encore une fois pour le taquiner je l’avoue, avant d’attraper une poignée de chips pour continuer d’en manger. « Tu rigoles ? C’est toi qui les as, t’arrêtes pas d’en manger depuis tout à l’heure ! » J’entrouvrais la bouche en la regardant, « Bah bien sûr que je n’arrête pas de manger des chips puisqu’il n’y a que ça à manger ! » J’éclatais de rire en lui lançant un sourire taquin quand il prit mes chips en les éloignant de moi, « Stop, ça suffit pour ce soir ! On passe au dessert ! » – « Hey ! », criais-je pour protester. Je me redressais et j’essayais d’attraper mes chips, mais bien sûr il arrivait à les éloigner toujours plus loin. « Je veux mes chips Aidan ! » Je souris et je me mettais à califourchon sur lui, essayant toujours d’attraper les chips mais après plusieurs échecs, je soupirais et je renonçais, regardant mon petit ami d’un air boudeur. « Pourquoi tu me fais ça, hein, pourquoi ? » Je me mordais la lèvre et je passais mes mains sur son torse, ajoutant, « T’as une idée de ce que va être le dessert.. ? Ça se trouve tu vas pas aimer du tout… tu vas peut-être même détester… » Bien sûr qu’il allait aimer mais bon, je lui faisais croire le contraire.

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Je devais être un peu trop possessif envers mon père pour avoir du mal à accepter le mariage qu’il prépare avec cette femme que je ne connais pas. Mais en fait, c’était parce que j’avais peur qu’il n’aille trop vite que je m’étais renfermé comme ça. C’est mon père, je l’aime et tout ce que je veux, c’est le protéger de toutes menaces possibles. Après la mort de ma mère, c’était lui et moi. Bien sûr, les parents de Jay étaient là pour moi aussi, mais c’était quand même que mon père et moi, against the world. Et savoir qu’une femme prenait place aussi rapidement dans sa vie quand que je n’aie mon mot à dire… Mais bon, c’est mon père, je lui fais confiance et on verra à Thanksgiving lui et moi pour qu’on arrange bien les choses. Et quand Jay vient à m’embrasser, elle se mit à se plaindre de mes lèvres salées. Elle rigolait là j’espère ? « Bah bien sûr que je n’arrête pas de manger des chips puisqu’il n’y a que ça à manger ! » Je lui tirais la langue alors que je me mettais à attraper les chips dans sa main afin qu’elle arrête d’en manger. « Hey ! » Je souriais alors que je les éloignais le plus possible d’elle. J’avais envie de passer au dessert, à ce qu’elle avait amené dans cette boite qu’il fallait réchauffer. J’avais envie de ça, d’elle, de mon corps contre le sien. Bon, arrête de divaguer Aidan, concentre toi à déjà éloigner les chips de sa bouche. Elle s’était carrément redressée pour tenter de les avoir, en vain. « Je veux mes chips Aidan ! » Je me mordais la lèvre inférieure avant de lui répondre un « Non ! » Elle tentait et tentait encore, sans succès. Donc elle cédait à l’envie d’arrêter et s’installait à califourchon sur moi, ce qui me plaisait carrément plus, j’dois bien l’avouer. « Pourquoi tu me fais ça, hein, pourquoi ? » Je penchais la tête sur le côté en haussant les épaules, fier de mon coup quand même. « Parce que je veux t’mettre dans mon lit et c’était la seule solution que j’ai trouvé… qui était assez immédiate. » J’avais envie d’elle, c’était indéniable. En fait, j’avais toujours envie de cette fille, c’était dingue. Alors dès qu’on pouvait être intime, je n’hésitais pas. « T’as une idée de ce que va être le dessert.. ? Ça se trouve tu vas pas aimer du tout… tu vas peut-être même détester… » Je faisais une mine choquée, elle aurait osé faire un dessert que je n’aime pas ? « T’aurais pas osé faire ça, j’te connais. »

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J’étais gourmande. Enfin, c’était une notion assez nouvelle sachant que pendant plusieurs années, j’avais eu des problèmes avec la nourriture. Mais maintenant que tout ça allait mieux – et grâce à monsieur Aidan ici présent – je ne pouvais pas m’empêcher de grignoter ou picorer toute la journée. Je ne faisais pas du tout attention à ma ligne, j’avais été trop maigre pendant beaucoup trop longtemps alors je jubilais dès que je commençais à avoir des petites rondeurs qui marquait bien mes courbes de femme, car encore une fois c’était quelque chose qui n’était pas arrivé depuis très, très longtemps. Alors forcément, quand mon petit ami me piqua mes chips des mains, je ne pus m’empêcher de lui montrer mon mécontentement. Bah quoi, j’avais faim moi et puisqu’il n’y avait que des chips à manger, il fallait bien que je mange non ? C’est donc en éclatant de rire que j’essayais de rattraper mes chips mais sans succès, Aidan arrivait trop bien à les mettre hors de ma portée. Je finissais donc à califourchon sur mon petit ami mais sans pensée impure, oh non. Je voulais juste essayer de récupérer mes chips moi. Je finis par abandonner et je regardais Aidan avec une petite moue boudeuse en lui demandant pourquoi il faisait ça. S’il voulait m’embêter il y arrivait avec brio. « Parce que je veux t’mettre dans mon lit et c’était la seule solution que j’ai trouvé… qui était assez immédiate. » Je le regardais en cachant un immense sourire, non mais alors lui. Il semblait tellement fier de lui en plus, c’est dingue. « Me mettre dans ton lit ? » J’arquais un sourcil et je regardais autour de nous, « Mais on est pas dans votre lit à ce que je sache monsieur… » Je décidais quand même de lui faire un peu peur et j’ajoutais qu’il n’aimerait peut-être pas le dessert, ce qui pouvait être à moitié possible puisque je connaissais parfaitement ses goûts alors je savais quoi ramener quand c’était à moi de m’occuper de dessert. Même lui ne semblait pas tellement y croire. « T’aurais pas osé faire ça, j’te connais. » Je souris en coin et j’approchais mes lèvres des siennes pour l’embrasser doucement puis je me levais et j’allais chercher la fameuse boite. « Okay, prenons le dessert alors ! », lançais-je alors que je mis la boîte dans le micro-ondes. Je réglais à une minute ce qui devait être suffisant pour que le chocolat soit bien chaud et je me tournais vers Aidan, « Je te préviens, le dessert pourrait être salissant… » Je souris en coin et je sortais la boite chaude, « Va dans la salle de bain je t’appelle quand c’est prêt ! Et ne triche pas ! » Je savais que tout ça devait l’intriguer alors il n’était pas question qu’il triche, je voulais voir sa tête quand il comprendrait de quoi il s’agissait.

Admin Messages : 2381 Date d'inscription : 01/05/2012

Je n’étais pas contre le fait qu’elle mange, au contraire. Ca me faisait plaisir qu’elle prenait le temps de manger, de reprendre des formes – faut bien l’avouer – donc je ne la privais pas pour ça. Je la privais parce que d’une, elle m’accusait d’avoir les lèvres salées alors qu’en fait, c’était les siennes. Et de deux, parce que j’voulais qu’on passe plus vite au dessert, gourmand que je suis. Il y avait cette boite qui m’intriguait et je voulais savoir de quoi il en retournait. J’étais impatient, sur ce genre de choses. Une fois qu’elle était à califourchon sur moi, je lui disais alors ma petite manigance que j’avais en tête. Et ouais, j’avais envie d’elle, pour pas changer. « Me mettre dans ton lit ? » Je la regardais tourner la tête afin de faire un espèce d’état des lieux avant de reposer son regard sur moi. « Mais on est pas dans votre lit à ce que je sache monsieur… » Je souriais en coin, enroulant mes bras autour d’elle, caressant légèrement son dos de mes pouces. « Ca ne saurait tarder mademoiselle. » Oh oui. S’il le fallait, je la porterai pour la déposer sur mon lit et faire ce que j’avais envie. Mais je restais immobile, assis par terre. Elle me disait, sûrement pour me taquiner, que je n’aimerai peut-être pas le dessert. Ah oui ? Elle est comme ça ? Non, elle n’aurait pas osé, je la connais. Elle le veut aussi bien que moi le dessert et elle n’aurait pas tout gâché comme ça. Ses lèvres se déposaient alors sur les miennes rapidement avant qu’elle ne se lève pour aller vers cette fameuse boite. « Okay, prenons le dessert alors ! » Je souriais et je me levais à mon tour, remettant les chips que j’avais dans le sachet. Je commençais même à ranger alors qu’elle réchauffait la boite. « Je te préviens, le dessert pourrait être salissant… » Je levais les yeux vers elle alors que tout était déjà mis de côté, un sourire en coin. « Salissant huh ? » Ca avait le don de m’plaire, sans savoir pourquoi. Putain j’ai hâte maintenant ! « Va dans la salle de bain je t’appelle quand c’est prêt ! Et ne triche pas ! » Je faisais une mine choquée mais je ne répondais pas, je ne m’y opposais pas. J’entrais dans la salle de bains sans dire un mot et j’attendais que ma petite amie prépare tout pour aller la rejoindre.

Admin Messages : 2381 Date d'inscription : 01/05/2012

Quand Aidan m'avait parlé de m'occuper du dessert, j'avais tout de suite eu cette idée en tête. En fait, c'était aussi un peu un clin d'œil à notre histoire personnelle car je me souvenais qu'au début de notre relation, Aidan m'avait montré comment utiliser de la chantilly à deux et j'avais carrément adorée ce moment. N'étant cependant pas très fan de chantilly à la base, j'avais plutôt opté pour du chocolat, persuadée que ça serait encore même meilleur. En attendant, Aidan me parlait de me mettre dans son lit et je ne pus m'empêcher de le taquiner en lui faisant remarquer que nous n'étions pas dans son lit. Bien sur, monsieur avait réponse à tout. « Ca ne saurait tarder mademoiselle. » Il avait raison, ça ne saurait tarder surtout nous connaissant ça m'étonnait qu'on ait tenu si longtemps. Je finissais alors par me lever en lui disant sur nous allions donc passer au dessert et je fis réchauffer la petite boîte avec le chocolat fondu à l'intérieur au micro-ondes, précisant à mon petit ami non seulement ça allait être salissant - ce qui me valu une interrogation de sa part puisqu'il ne comprenait pas - et je oui demandais également d'aller dans la salle de bain le temps que je prépare le dessert. Il le regarda avec toujours autant d'incompréhension, ce qui le fit sourire. Il entra cependant sans broncher dans la salle de bain et j'allais vers le lit silencieusement. Je vérifiais quand même en jetant un petit coup d'œil vers la porte qu'il ne trichait pas et je baisser la fermeture de ma robe le long de ma taille, la posant sur le dossier de sa chaise de bureau. J'avais de beaux sous vêtements achetés pour l'occasion : noirs et bleus nuits. Je savais à peu près ce qu'il aimait alors je savais que j'allais lui faire plaisir. « Ca va tu ne t'ennuies pas trop ? » criais-je en riant un peu alors que je posais la boîte avec le chocolat sur le lit. Je m'asseyais à côté et je trempais mon doigt dans le chocolat pour dessiner un rond avec autour de mon nombril, puis un trait dans mon cou. Je grimaçais un peu sur le coup parce que le chocolat était trop chaud et je m'allongeais, me redressant légèrement en m'appuyant sur mes coudes, regardant la porte de la salle de bain. « Voilà c'est prêêêêêêt !. » , annonçais-je avec un grand sourire sur les lèvres, impatiente de voir sa réaction.

Admin Messages : 2381 Date d'inscription : 01/05/2012

J’étais un insatiable et un impatient. Elle le savait bien, elle le savait très bien. En même temps, elle ne faisait rien pour m’empêcher de ressentir ça à chaque fois. Elle s’habillait certes de façon normale, mais je savais qu’en dessous, elle portait de quoi me faire fondre en un coup d’œil. Elle avait cette nouvelle lubie depuis quelques temps, c’était de s’acheter tout le temps des nouveaux sous-vêtements. Bon, je ne me plaignais pas, loin de là. Mais elle ne devait pas s’étonner si j’avais envie d’elle all the time. Donc alors qu’elle était à califourchon sur moi, elle finissait par se lever pour s’occuper de la boite qu’elle a ramenée. Je rangeais le petit pique-nique improvisé qui était au sol pour le déplacer sur le côté. Valait mieux pas pour lui qu’il dérange mon tête à tête avec ma petite amie. Donc une fois que c’était fait, elle m’invitait à me rendre dans la salle de bain pour ne rien voir de sa surprise. Elle était sérieuse ? En plus ça allait être sûrement salissant, ce qui m’intriguait encore plus. Surtout que ça tenait dans une petite boite quoi. Je m’enfermais dans la pièce et je m’installais devant le lavabo en attendant qu’elle termine ce qu’elle faisait. L’attente et l’envie de la retrouver rendaient le moment interminable. Surtout que je l’entendais me parler comme quand elle me disait « Ca va tu ne t'ennuies pas trop ? » J’espérais bien qu’elle rigolait en disant ça parce que c’était vraiment pas drôle. « Un peu… dépêche-toi au lieu de parler ! » J’attendais encore et toujours. Je décidais même de retirer mon t-shirt tout de suite du coup, histoire qu’il y ait déjà ça en moins à enlever tout à l’heure. Le vêtement posé sur la corbeille à linge sale, ma petite amie m’appelait enfin. « Voilà c'est prêêêêêêt !. » Je souriais et je me tournais vers la porte d’entrée pour l’ouvrir et pénétrer dans ma chambre où se trouvait la femme que j’aime. La première chose que je regardais, c’était ma petite amie qui s’était allongée sur mon lit. La boite était à ses côtés et… je voyais du marron sur elle. « Du chocolat ? » C’était soit ça, soit du caca. Et je pense pas que la seconde solution soit vraiment possible, surtout avec le sourire sur ses lèvres. Je commençais à m’approcher alors du lit, me mettant à genoux à ses pieds. C’est que ça devient intéressant.. !

Admin Messages : 2381 Date d'inscription : 01/05/2012

Je l’imaginais déjà ce petit sourire qu’il aurait en voyant quel était mon dessert. Je connaissais Aidan par cœur et même si ça n’avait pas été le cas, c’était plus évident que ça lui plairait étant donné qu’il m’avait fait la remarque qu’il avait envie de me mettre dans son lit un peu plus tôt dans la soirée. Il était d’humeur coquine et je l’étais aussi dès le départ en décidant de préparer ce genre de dessert. Certes, je ne m’étais pas foulée dans la préparation mais j’étais sûre et certaine qu’il allait aimer et qu’on allait passer un super bon moment. Je m’étais donc installée sur son lit en sous-vêtements et une fois allongée, je traçais un rond autour de mon nombril avec le chocolat et j’ajoutais également un trait dans mon cou. Je vérifiais que tout était parfait et je lui demandais alors de venir dans la chambre. Lorsqu’il arriva, je lui lançais un immense sourire et il me regarda avant de me demander. « Du chocolat ? » Je me mordais la lèvre et j’hochais la tête, lui faisant signe avec mon doigt de venir me rejoindre. Et pour ça, il ne se fit pas prier. Monsieur avait même déjà retiré son t-shirt, rien que ça. Il venait se mettre au pied du lit et je continuais de le regarder, « Je vous présente donc une Jaycee en chocolat… » Je ris un peu et je me redressais pour me mettre à genoux face à lui. « Depuis quand tu enlèves ton t-shirt pour manger un dessert toi ? » Je souris et je pris la boite de chocolat dans mes mains, trempant mon index dedans pour venir laisser du chocolat sur le menton d’Aidan. « Pas la peine que je t’explique le principe il me semble que tu le connais déjà ? », murmurais-je avant d’approcher mes lèvres de son menton pour attraper délicatement le chocolat sur sa peau. Déjà que le chocolat c’était délicieux, alors le chocolat sur mon petit ami… c’était tout simplement exquis.

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J’avais hâte de la retrouver, de pouvoir découvrir quel était le dessert tant attendu. Je la voulais là tout de suite maintenant. J’étais sûrement trop impatient ouais, c’était d’ailleurs pour cette raison que j’avais retiré mon t-shirt avant même de sortir de la salle de bains. Je savais qu’il y avait un truc à propos du déshabillage, alors forcément, j’avais anticipé. Puis je l’entendais me dire que c’est prêt et je n’avais pas hésité une seconde avant de sortir de la salle de bain pour la retrouver allongée sur mon lit avec du marron autour du nombril ainsi qu’un trait dans le cou. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire à cette vue carrément sexy, mais genre vraiment. Je me mordais la lèvre inférieure après lui avoir demandé si c’était vraiment du chocolat. « Je vous présente donc une Jaycee en chocolat… » J’avançais petit à petit vers le lit avant de grimper carrément dessus, au niveau de ses pieds. « Depuis quand tu enlèves ton t-shirt pour manger un dessert toi ? » Je me mis à rire alors que je la regardais se mettre à genoux devant moi. « J’ai anticipé le fait que ma petite amie serait en petite tenue, rien de plus. » disais-je alors que je la regardais attraper la boite de chocolat fondu pour y plonger son doigt dedans. Elle le déposait ensuite sur mon menton, qui se retrouvait alors réchauffé par la chaleur du chocolat. « Pas la peine que je t’explique le principe il me semble que tu le connais déjà ? » Je secouais la tête négativement. Expliquer quoi ? Il n’y avait absolument rien à expliquer. Les actes le montraient parfaitement. Elle avait ses lèvres collées à mon menton afin d’attraper le chocolat qu’elle venait de placer. J’attendais qu’elle ait fini pour m’occuper de son cas. D’un geste habile, je l’attrapais par la taille et je la faisais s’allonger une nouvelle fois pour me retrouver en tant que dominant. Ouais, j’aimais bien faire le dominant de temps en temps, celui qui dirige la marche. Je foutais mon visage dans son cou pour récupérer le chocolat qu’elle avait disposé à cet endroit. Quand ce fut fait, je m’attaquais à son nombril entouré et je capturais jusqu’à la moindre parcelle de chocolat. Relevant mon regard vers elle, je plongeais un doigt dans le chocolat que j’approchais près de ses lèvres. Alors je tartinais ses lèvres de chocolat et je me mettais donc à l’embrasser pour nous faire partager à tous les deux le goût de ce délicieux plaisir.

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« J’ai anticipé le fait que ma petite amie serait en petite tenue, rien de plus. » Soit c’était un coup de chance, soit j’étais vraiment très prévisible. J’optais plus pour la deuxième solution. J’étais une fille déjà très coquette à la base mais depuis que j’étais avec Aidan, je crois que je n’avais jamais acheté autant de sous-vêtements de toute ma vie. Leur nombre commençait même à dépasser mon nombre de pair de chaussures, ce qui était un exploit en soit. J’aimais me faire plaisir et lui faire plaisir, forcément. C’est pour ça que j’avais choisi ces sous-vêtements spécifiquement et que je voulais jouer avec le chocolat. Aidan était gourmand et je savais que ça allait lui plaire ce genre de petit jeu. Je m’amusais à étaler du chocolat sur son menton, comme pour lui montrer comment ça marchait et j’approchais mes lèvres pour attraper le chocolat. Je n’en laissais pas une miette, et rien que de manger du chocolat sur mon menton, j’avais envie de lui. C’est dingue à quel point ça pouvait arriver vite. Une fois fini, il m’allongea, ce qui me fit légèrement rire et je fermais les yeux en sentant ses lèvres dans mon cou, penchant un peu la tête pour lui laisser plus de plus. Je remontais une main dans ses cheveux, frissonnant et mon sourire s’agrandit quand il descendit à mon nombril. Je caressais ses cheveux doucement, profitant du contact de ses lèvres sur ma peau et j’ouvrais les yeux quand je sentis qu’il avait fini. Qu’est-ce qu’il allait faire maintenant ? Je le voyais tremper son doigt dans le chocolat avant de l’approcher de mes lèvres. Je m’empêchais de rire pour qu’il puisse s’appliquer et il vint m’embrasser. Un baiser… très chocolat mais damn, c’était vraiment trop bon. Le baiser se prolongeait jusqu’à ce que je ne sente plus de chocolat et je reculais la tête pour regarder ses lèvres, riant doucement. « T’en a encore… » J’approchais mes lèvres de son visage pour attraper le chocolat qu’il y avait au coin de ses lèvres. Miam. J’adorais définitivement ce jeu. Je tournais le visage pour regarder la boite de chocolat et je trempais mon doigt dedans, allant en mettre un peu sur le lobe de son oreille droite. Une fois fait, je passais mon doigt dans ma bouche pour enlever le surplus de chocolat, histoire de ne pas en foutre partout sur les draps et je me redressais sur mes coudes pour venir jouer avec le lobe de son oreille avec mes lèvres, attrapant le chocolat le plus sensuellement possible avec ma bouche.

Admin Messages : 2381 Date d'inscription : 01/05/2012

J’étais dans l’ambiance sexy avec ma petite amie. On était en train de fêter comme il se devait nos six mois de couple. Certes, on a eu des périodes de bas où nous avons stoppé de nous fréquenter. Mais on a tenu bon, elle m’a pardonné mes erreurs alors que je voulais tout simplement la retrouver. J’avais été en colère de son abandon mais une fois que je l’ai eu devant moi, je n’avais que cette envie de la prendre dans mes bras, se sentir son odeur, ses lèvres sur les miennes. Ouais, c’était l’amour qui faisait que je n’étais plus en colère contre elle de m’avoir quitté pour aller mieux. Et on allait mieux, malgré des disputes récentes à cause de nos fréquentations, on allait mieux. Ce soir le prouvait. Il suffisait d’un rien pour qu’on soit bien tous les deux. Un repas mal organisé – des chips ne constituent pas un repas, faut bien l’avouer – un dessert surprise, seules les bougies étaient réussies. Donc oui, l’ensemble de tout ça faisait qu’on passait une excellente soirée. A présent sur le lit, je m’amusais à retirer tout le chocolat présent sur sa peau à l’aide de mes lèvres. Oui, c’était délicieux parce qu’en plus d’avoir le goût du chocolat, j’avais en plus de ça l’opportunité de toucher sa peau douce et rien ne valait plus que ça. Dès qu’elle n’en avait plus sur le corps, je prenais un peu de liquide marron pour en disposer sur ses lèvres, tel un rouge à lèvres. J’en mettais pas trop pour pas que ça dégouline et, après avoir léché mon doigt, je me mettais à poser mes lèvres sur les siennes pour retirer le chocolat qui y était. Le baiser était tout de même langoureux, assez pour que l’envie d’aller plus loin monte en moi. Finalement, plus de chocolat donc on se séparait mais c’était visiblement pas tout. « T’en a encore… » Ses lèvres se retrouvaient une nouvelle fois contre les miennes pour retirer ce qu’il restait sur un des coins. Puis le jeu continuait puisqu’elle en prenait de nouveau avec son doigt pour en mettre sur mon lobe d’oreille. Après avoir léché aussi son doigt, elle approchait son visage du mien, ses lèvres de mon oreille pour se débarrasser du chocolat qui était dessus. God c’était merveilleux comme dessert. Vraiment merveilleux. J’pouvais pas espérer mieux. Dès qu’elle eut terminé, elle reposait sa tête contre l’oreiller et je ne pus m’empêcher de la regarder, avec le regard admiratif. « C’est fou comme je t’aime.. » Je déposais mes lèvres sur les siennes afin d’échanger un énième baiser amoureux avec elle.